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L’UEL déplore un dialogue social « en panne » et tacle l’OGBL


Selon Jean-Jacques Rommes (UEL), le dialogue social fonctionne beaucoup mieux dans els entreprises qu'au niveau national. (photo François Aussems)

L’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) a présenté ce mercredi les résultats d’un sondage effectué auprès de ses membres cet été sur le dialogue social. Il en ressort que le dialogue social marche mieux dans les entreprises qu’au niveau national.

Les résultats de ce sondage ont été présentés en avant-première lors de la première conférence des membres élus de l’UEL. Elle a rassemblé les représentants des assemblées plénières et des conseils d’administration des Chambres professionnelles et des fédérations patronales du pays. Effectuée au début du mois de septembre auprès de 730 chefs d’entreprises, en collaboration avec l’institut de sondages TNS-Ilres, l’enquête relève que 87 % des entreprises considèrent que le dialogue social est bon à l’intérieur de leur structure. En revanche, au niveau national, 64% d’entre elles estiment qu’il est «moyen ou mauvais».

Pour Jean-Jacques Rommes, administrateur délégué de l’UEL, clairement «le dialogue social est en panne au niveau national». Cependant, «au niveau des entreprises, il fonctionne». Selon l’administrateur de l’union patronale, la tripartite (gouvernement, patronat, syndicat) qui était au départ un instrument de crise, «semble devenue un instrument de gestion» sous le gouvernement Juncker. Le gouvernement «Gambie» conduit par Xavier Bettel, en a fait «une manifestation dont on n’a jamais sorti aucun résultat». «Le dialogue n’apporte plus une réponse et c’est un constat», souligne Jean-Jacques Rommes.

Le sondage pose aussi la question de la responsabilité de cette panne du dialogue social au niveau national. Le coupable est tout trouvé. 64% des sondés jugent que les syndicats y sont pour quelque chose. 46% d’entre eux pensent que le gouvernement joue un mauvais rôle. Jean-Jacques Rommes explique que depuis presque 10 ans «l’OGBL conteste tout ce qu’on lui soumet. Les statistiques internationales sont souvent ignorées». Le fait de ne pas «entendre les faits qui nous amène à cette situation », déplore l’administrateur délégué de l’UEL.

Aude Forestier

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