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Les immigrés bien plus en emploi que les natifs luxembourgeois


Le recensement de 2021 confirme un plus fort taux d'emploi chez les non-natifs au Luxembourg. (Photo : adobe stock)

De fortes disparités dans les taux d’emploi sont constatées entre les personnes nées au Luxembourg et les non-natifs selon le dernier rapport du Statec, basé sur le recensement 2021. Les immigrés sont plus souvent en emploi et ce, quel que soit les âges.   

Si près de 50 % de l’ensemble de la population résidente dans le Grand-Duché a un emploi, ce taux est bien plus faible pour les natifs du Luxembourg, qui s’élève à 36,9 %, selon le dernier rapport du Statec. Cela s’explique par une structure par âge différente de celle des non-natifs. Les personnes nées au Luxembourg sont sur-représentées chez les élèves et les étudiants mais également chez les retraités.   

Pour tous les pays de naissance hors du Luxembourg, la proportion de personnes ayant un emploi est bien plus élevée, d’après les chiffres du recensement de 2021. En effet, 61,8 % des non-natifs sont en emploi. Ce pourcentage comprend des disparités importantes selon les pays d’origine des non-natifs. Il s’élève à 69 % pour les résidents nés en Afrique, 66,2 % pour les Français d’origine ou encore 64,1 % dans les personnes natives du Portugal. Ces chiffres démontrent une fois de plus de la forte immigration de travail qui caractérise le Luxembourg. 

Les femmes immigrées de 30 à 55 ans sont les moins en emploi 

Quel que soit les âges, les immigrés sont plus souvent en emploi que les personnes nées dans le Grand-Duché. Cela se constate chez les moins de 27 ans et les plus de 55 ans, hommes comme femmes. En revanche, la tendance est inversée entre ces deux extrémités de la vie active, où les natifs du Luxembourg sont plus nombreux en proportion à avoir un emploi. Et c’est surtout chez les femmes entre 30 et 55 ans que cette différence est la plus manifeste. Les immigrées sont moins fortement en emploi que les natives. 

Enfin, les retraités nés en Italie et en Allemagne représentent une part importante de la population résidente. En effet, beaucoup sont arrivés lors des vagues d’immigration plus anciennes et une partie d’entre eux est restée vivre au Luxembourg pour leur retraite. 

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