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Gel tardif : quelques bonnes nouvelles quand même


Les abeilles étaient au chaud. (Photo : erwan nonet)

Si certaines vignes et plusieurs vergers ont été durement touchés par les dernières gelées, ce n’est fort heureusement pas le cas partout.

On l’a dit, le gel a touché les cultures de manière très localisée. Ainsi, Mariette Duhr, qui pilote avec son mari, Camille, l’excellente distillerie Diedenacker (Niederdonven), n’en revient pas : «Nous avons inspecté nos vergers et nos 500 arbres n’ont rien», sourit-elle.

Elle avance plusieurs raisons pour expliquer cette situation. D’une part, la géographie, «le fait que nos arbres soient tous plantés dans une vallée a peut-être joué. La topographie particulière les a peut-être protégés». Le mode de culture a sans doute aussi eu son importance. «Nous n’avons que des arbres hautes tiges, non seulement les fleurs sont plus loin du sol et des températures les plus froides, mais elles sortent toujours un peu plus tard. Je suis justement dans le verger en ce moment et je vois que la floraison des quetsches et des prunes vient tout juste de démarrer. Les pommiers n’y sont pas encore.» Mais même avec toutes ces bonnes raisons, il faut aussi un peu de chance : «Certains arbres qui ne se trouvent qu’à 200 mètres des nôtres ont beaucoup souffert…».

Les abeilles sont indemnes

Michel Marx, apiculteur à Greiveldange avec toute sa famille (Miseler Bei), se montre également rassurant : «Les abeilles ne souffrent pas du froid. Lorsque les températures sont trop basses, elles restent au chaud dans la ruche et ne sortent pas». Le seul souci, c’est qu’elles ne produisent pas de miel pendant cette période. Au contraire, elles ont même besoin de celui qui est en stock pour se nourrir. «Nous aurons peut-être un peu moins de quantité, mais tant que les abeilles sont en bonne santé, ce n’est vraiment pas grave!», se félicite-t-il.

Plus embêtant, ce coup de froid a condamné les fleurs dans lesquelles les abeilles auraient dû butiner en ce moment. «Celles qui devaient rester deux, trois ou quatre semaines sont parties en quelques jours… Cela fait autant de pollen en moins à récupérer.» Pourtant, un passage dans les ruches la semaine dernière a montré qu’elles étaient loin d’être vides, une bonne surprise pour la famille. «Malgré la météo et les températures difficiles, les abeilles ont quand même bien travaillé!» Michel Marx est rassuré.

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