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Pooortugaaaal !


Eder, sauveur des Portugais à la 109e minute. (Photos AFP)

Des Portugais émus aux larmes, des Bleus inconsolables. Et un Ronaldo dévasté, sorti sur blessure dès le début du match. Dimanche soir, la finale de l’Euro 2016 a sacré le Portugal (1-0 ap) au terme d’incroyables rebondissements.

Le jour de gloire tant attendu s’est cruellement défilé sous les pieds des enfants de la patrie bleu-blanc-rouge. Non sans avoir entretenu l’espoir jusqu’à la dernière minute d’une rencontre emmenée en prolongations.

La France rêvait d’un troisième euro à son palmarès après 1984 et 2000, le Portugal ambitionnait de décrocher son premier titre majeur. Deux enjeux différents, une même détermination. Et à la fin, c’est donc le Portugal qui a eu l’immense joie de soulever la coupe grâce à son sauveur Eder, rentré en deuxième mi-temps.

Les larmes de Ronaldo

Les choses sont allées très vite dès les premières minutes. Avec une grosse frayeur déjà à la 8e pour la star Ronaldo, touché à la cuisse sur un tacle de Payet. Une minute plus tard, Griezmann accentuait la pression dans la surface portugaise avec une puissante frappe repoussée d’une claquette magistrale de Rui Patricio.

Coup de théâtre au bout d’un quart d’heure de jeu, Ronaldo s’écroulait alors sur la pelouse du Stade de France en larmes.

Momentanément écarté, l’attaquant reviendra peu après, tandis que Quaresma préparait déjà son entrée. Mais le couperet finit par tomber pour le footballeur de 31 ans quelques minutes plus tard, en pleurs, brassard jeté à terre, évacué sur civière et quittant la compétition par la petite porte. Un douloureux rappel des larmes versées en 2004, à 19 ans, face à la Grèce.

FBL-EURO-2016-MATCH51-POR-FRA

Dans la foulée, les Bleus poursuivaient leur travail de sape. Le milieu de terrain Sissoko, qui jouait parfaitement son rôle pour le coup, effectuait deux grosses percées sur toute la longueur pour tenter de mettre le feu dans la défense portugaise. Sans succès, mais avec l’envie évidente de se transcender pour une finale rêvée dans toute carrière de pro.

Juste avant la pause, Joao Mario tentait lui aussi sa chance, largement à côté des cages de Lloris. Les deux équipes retournaient donc au vestiaire à 0-0.

Deux gardiens décisifs

En seconde période, la domination bleue était moins nette, à l’image d’une frappe ratée de Pogba (54e) et une autre trop écrasée de Griezmann directement dans les bras de Rui Patricio (57e).

La Selecçao a fait bloc, ne laissant que peu d’espaces à l’attaque française. Jusqu’à ce que Griezmann manque ce qui restera la balle de match (64e), à trois mètres du but portugais. A l’image de ses coéquipiers enchaînant les occasions ratées. Et toujours un Rui Patricio impeccable et indispensable.

Énorme Sissoko

La fin de match se poursuivait sur le même rythme effréné et tendu avec un réveil portugais à la 79e, forçant Lloris à une incroyable parade en deux temps d’une action partie de Nani et prolongée par Quaresma. Avant que Moutinho convoque lui aussi le talent du gardien français.

La réplique venait moins de cinq minutes plus tard, avec un Sissoko décidément chaud bouillant. Et un Rui Patricio, encore une fois sauveur de sa nation. Comble de la malchance bleue, la frappe de Gignac à la 90e minute contre le poteau, emmenant les deux équipes en prolongations et les supporters au bout du suspense.

La délivrance grâce à Eder

C’est reparti à toute blinde dans les deux camps malgré 1h30 dans les jambes. Le danger est alors venu du côté portugais, avec une tête de Pepe sur coup franc passée tout près des filets bleus. Lloris a dû s’employer une fois de plus à la 103e pour repousser une tête piquée de Fonte. Puis un coup franc boulet de canon de Quaresma (108e). Malgré cette énorme présence du gardien français, la frappe à ras de terre d’Eder est rentrée au fond une minute après, délivrant son équipe et scellant le triste sort des Bleus. Un rêve qui se réalise, un autre qui se brise.

Alexandra Parachini

2 plusieurs commentaires

  1. Ronaldo n’était pas si dévasté que cela.
    Si vous notez bien, il a vite profité pour retirer son maillot et à abaissé son short juste pour que l’on voit la marque de son slip….business oblige! Dévasté vous avez dit? Non 100.000 € plus riche.Ils n’en ont jamais assez.

  2. GENIAL, VIVE LE PORTUGAL!!!!J’ADORE

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