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Menaces de mort perpétrées contre Bettel : un suspect arrêté


Le Premier ministre, Xavier Bettel, a fait l'objet de propos haineux et de menace de mort sur Facebook. (Photo LQ)

Le parquet a confirmé jeudi en début d’après-midi qu’un jeune Luxembourgeois de 20 ans avait été arrêté dans l’affaire des menaces de mort perpétrées sur Facebook contre le Premier ministre.

Le Premier ministre Xavier Bettel a eu la mauvaise surprise de découvrir mercredi des propos haineux ainsi que des menaces de mort sur son compte Facebook de la part d’un individu visiblement opposé au référendum.

Cet individu se vantait d’être un «Nazi» et avait ouvertement déclaré dans un luxembourgeois très approximatif qu’au lieu de «voter 3 fois oui», il tirerait bien «3 balles dans la tête» du Premier ministre. Menace à laquelle Xavier Bettel avait répondu : «Même si nous ne sommes pas forcément d’accord sur un sujet, essayons de nous respecter mutuellement». Le message a bien entendu fait le tour des utilisateurs de Facebook avec plus de 460 partages et 1500 «likes».

Le parquet n’a pas tardé d’ouvrir une enquête qui a rapidement abouti à l’arrestation jeudi matin d’un Luxembourgeois de 20 ans. Le lieu de résidence du suspect n’a pas été précisé par le parquet. Le jeune homme risque gros. Il sera présenté ce jeudi après-midi au juge d’instruction. Le parquet compte l’inculper pour menaces de mort, outrage à un membre du gouvernement, injure et le cas échéant pour incitation à la haine. Les peines pour les deux premiers délits vont de 15 jours à 5 ans de prison et peuvent également être assorties d’amendes.

Le débat qui entoure la question du droit de vote des étrangers reste donc toujours aussi «passionné» entre les électeurs, allant parfois même jusqu’à dépasser le cadre du débat démocratique. Le message de haine adressé à Xavier Bettel a d’ailleurs suscité l’émoi sur les réseaux sociaux et aussi bien les partisans du oui que ceux du non ont souligné qu’une limite venait d’être franchie.

David Marques (avec Mathieu Rosan)

Lire l’intégralité de cet article dans notre édition papier de vendredi.

Ech wielen e Sonneg dräi Mol mat JO, well ech der Meenung sinn, dass et gutt ass fir eis Demokratie a gutt fir eist…

 

Le Quotidien

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