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Festival « Reset » à Neimenster, là où le jazz renaît


Claire Parsons a reçu en décembre le Luxembourg Music Award de la meilleure musicienne émergente au piano. (photo Neimenster)

Le festival-résidence dédié au jazz et lancé en 2018 par Neimënster est de retour à partir de la semaine prochaine dans le Grund avec un nouveau casting alléchant ! Reset, acte II, est dans les starting-blocks.

« On imaginait que cela allait être bien », lance la directrice de Neimënster, Ainhoa Achutegui, au sujet de Reset, la manifestation lancée l’an dernier à l’abbaye de Neumünster, « mais pas à ce point ! ». Du coup, alors que le rendez-vous –aussi bien résidence que festival– était prévu tous les deux ans, le voici déjà de retour, douze mois seulement après la première édition.

Après la chanteuse hongroise Veronika Harcsa, l’électromusicien allemand Jan Brauer, la trompettiste française Airelle Besson, la saxophoniste néerlandaise Tineke Postma, le guitariste et clarinettiste belge Myrddin De Cauter, le tubiste norvégien Daniel Herskedal, la pianiste et compositrice suisse Luzia Von Wyl et le batteur grand-ducal Pit Dahm en 2018, c’est au tour de la chanteuse luxembourgeoise Claire Parsons, du contrebassiste danois Jasper Hoiby, de la harpiste suisse Julie Campiche, de l’altiste française Séverine Morfin, du pianiste belge Jef Neve, de la trompettiste britannique Yazz Ahmed, du percussionniste autrichien Alfred Vogel et du sound designer allemand Sven Helbig de tenter l’expérience cette année.

Une semaine derrière les murs de la prison

L’expérience, c’est le bon terme. Dans le sens où personne ne sait vraiment comment ça va se passer, ni ce qui va en sortir. Même pas le directeur artistique de la manifestation, le vibraphoniste et compositeur Pascal Schumacher, qui a composé le «puzzle» des participants. «Je suis le ‘band leader’, précise-t-il, mais je ne joue pas dans le groupe et je n’interfère pas sur ce qui va se passer.»

Une expérience qui regroupera donc ces huit musiciens – quatre hommes et quatre femmes – venus donc de huit pays européens et jouant huit instruments différents, dont «certains plutôt insolites pour un ensemble de jazz comme la harpe, l’alto… ou le sound design !», note Ainhoa Achutegui au sujet des heureux élus de cette année.

Des élus qui ont accepté de passer une semaine cloîtrés derrière les murs de l’ancienne prison du Grund. «Jour et nuit, insiste la directrice, ça compte donc double !» Les artistes vont donc se rencontrer, se sentir, proposer, recommencer… «Ce sont des jours et des nuits de travail intensif, de superbes connexions intellectuelles et émotionnelles», reprend Ainhoa Achutegui, pour qui «Reset, c’est l’exemple de ce que devrait être toute résidence. On fait en sorte que des artistes se rencontrent, travaillent, créent ensemble en leur donnant un espace et du temps. Puis ils partagent cette création avec le public.»

Trois rencontres avec le public

Un partage qui se fera, comme l’an dernier, en trois temps. Jeudi 17 janvier, la manifestation proposera un rallye musical à travers quatre showcases gratuits d’une trentaine de minutes chacun. Pascal Schumacher a réuni à chaque fois deux des musiciens du cru, selon son inspiration, les instruments et les lieux. Ainsi, la harpiste Julie Campiche sera en duo avec le sound designer allemand Sven Helbig – «dans le cloître de l’abbaye, ça va créer une ambiance magique, j’en suis sûr», assure le directeur artistique – puis ce seront la trompettiste Yazz Ahmed et le contrebassiste Jasper Hoiby qui partageront la scène aux Vins fins. Après, ce sera au tour de l’altiste Séverine Morfin et de la chanteuse Claire Parsons de s’approprier le Mesa Verde, avant que le pianiste belge Jef Neve et le percussionniste Alfred Vogel ne prennent place au café des Artistes, «probablement rejoints par les six autres musiciens», notent les responsables.

Vendredi 18 janvier, ce sera la «soirée de gala» dans la salle Krieps de Neimënster, avec l’ensemble du combo qui présentera les diverses créations de la semaine. Enfin, samedi, à la brasserie de l’abbaye, place à une «jam session» avec les huit «Reseteurs» qui seront rejoints par un grand nombre de jazzmen et jazzwomen de la scène grand-ducale. «L’année dernière, la soirée s’est prolongée jusqu’à très tard dans la nuit», rappellent les responsables. Vivement que ça recommence !

Pablo Chimienti

Un commentaire

  1. J’aime beaucoup le jazz et j’ai apprécié la visite de ce concert. J’aime aller à de tels événements avec toute la compagnie et m’amuser ensemble. Vous pouvez les trouver dans le chat vidéo https://coomeet.com/index.fr.html

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