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Cannes : le Luxembourg avec Vicky Krieps en tête d’affiche


VIcky Krieps recevant le Filmpräis 2018. (Photo : Hervé Montaigu)

Défilé de stars, cinéastes cultes : le festival de Cannes ouvre ce soir sa 75e édition. Le Luxembourg y sera bien représenté.

Le Luxembourg a aussi sa star, et elle montera les marches à deux reprises. L’actrice Vicky Krieps tient le haut de l’affiche de deux films présentés en compétition à Un certain regard : dans Corsage, de l’Autrichienne Marie Kreutzer, elle incarne la célèbre impératrice Sissi, apparaissant dans les premiers visuels une cigarette à la main.

Loin de la représentation idéalisée et restée dans la postérité sous les traits de Romy Schneider, cette Sissi-là, à 40 ans, se plie à un régime très strict pour rester à jamais la belle et jeune impératrice, avant de se rebeller contre ces conventions.

Puis c’est en langue française – mais devant la caméra d’une Allemande, Emily Atef – qu’elle joue dans Plus que jamais, dans le rôle d’une femme à la recherche d’une nouvelle vie après avoir appris qu’elle est atteinte d’une maladie rare.

Les Séances de minuit pour la première fois

Dans ce film, l’actrice forme un couple avec Gaspard Ulliel, dans son dernier rôle. Corsage et Plus que jamais ont été tournés en partie au Luxembourg et sont tous deux coproduits par Samsa Film.

Toujours en compétition à Un certain regard, c’est un vent de révolte qui soufflera sur Harka, tourné par le Britannique Lotfy Nathan : le long métrage coproduit au Luxembourg par Tarantula raconte l’histoire d’Ali, un Tunisien encore trop jeune pour avoir pris part à la révolution, qui survit en vendant de l’essence au marché noir. À la mort de son père, le jeune homme doit s’occuper de ses deux sœurs cadettes, dans ce qui deviendra une lutte pour la dignité.

Pour la première fois, le Grand-Duché sera représenté au sein des très prisées «Séances de minuit» qui font le bonheur des amateurs de cinéma de genre, avec un polar aride dans lequel un jeune Belge, Kamal, part en Syrie pour aider les victimes de la guerre. À son arrivée, on le force à rejoindre un groupe armé; en Belgique, le jeune frère de Kamal, lui, rêve d’intégrer le jihad.

De l’animation aussi

Intitulé Rebel, le film, coproduit par Calach Films, marque le retour au bercail du tandem de réalisateurs belges Adil El Arbi et Bilal Fallah, après une folle escapade hollywoodienne qui leur a valu d’être aux commandes de Bad Boys for Life (2020). Excusez du peu.

Enfin, le cinéma luxembourgeois étant aussi un cinéma d’animation, Bidibul Productions sera représenté en séance spéciale avec Le Petit Nicolas – Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux, d’Amandine Fredon et Benjamin Massoubre, qui, plutôt qu’adapter l’une des aventures du personnage créé par Sempé et Goscinny, le fait s’immiscer dans l’atelier de ses créateurs, à qui Laurent Laffitte et Alain Chabat prêtent leurs voix. Ça promet.

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