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[BGL Ligue] Fola : le miracle permanent pour 1 000 euros ?


Le Fola devra faire sans Sylvio Ouassiero la saison prochaine, mais pas que... (photo archives Editpress/Gerry Schmit)

Le club doyen réduit (encore) la voilure, financièrement parlant. Le projet sportif est désormais officiellement revu à la baisse et la vague de départs quasi actée.

Garder Mirza Mustafic ? «Impossible», admet Pascal Welter, le directeur sportif du Fola Esch, le deuxième club le plus souvent européen des quinze dernières années derrière le F91 et qui devrait voir partir son meneur de jeu pour le monde pro. Sylvio Ouassiero ? «Il n’a pas répondu à temps à l’offre de prolongation et, de toute façon, il veut retourner à Madagascar.» Voici les premières pierres du nouveau, nouveau renouveau du projet du Fola. Vous trouviez qu’ils avaient perdu gros en 2019 avec les départs de Kirch, Laterza, S. Hadji… ?

Vous pensiez qu’ils ne se relèveraient jamais de ceux de Seydi ou Corral en 2020 ? Et encore moins de ceux de Sinani, Sacras, Drif ou Z. Hadji en 2021 ? Eh bien, la vague de 2022 n’est pas faite pour vos petits cœurs fragiles. Outre Mustafic et Ouassiero, il y a d’autres noms qui reviennent avec insistance : Grisez, Klein, Jacquel… Une épine dorsale en somme. «Il y a des garçons qu’on ne peut plus se permettre de garder», résume Welter.

C’était une «peur», c’est en train de devenir une réalité : le Fola, coupes budgétaires obligent, va encore se réinventer. Et à grands coups d’une réunion par jour, ces derniers temps, il bâtit son concept 2022/2023, qui ne fera plus la part belle quasiment qu’aux jeunes. Va-t-il survivre à cette énième révolution comme il a survécu aux trois dernières ? En ce moment, selon nos informations, les restrictions financières font que les informations transmises aux joueurs qui postulent sont les suivantes : les plus hauts salaires ne dépasseront plus 1 000 euros.

Il n’en demeure pas moins que, dixit Pascal Welter, «énormément de jeunes joueurs postulent pour porter ce maillot, car ils prennent conscience qu’ils peuvent jouer l’Europe et jouer dans un club structuré et qui est une bonne adresse pour grandir». Il ne lui reste plus qu’à espérer refaire des «coups» comme Dragovic, excellent cette saison, en provenance de Rumelange. «En tout cas, le cadre sera beaucoup plus jeune.»

Et dirigé par qui ? Après l’officialisation du départ de Sébastien Grandjean, les suiveurs de la BGL Ligue se demandent qui pourrait bien reprendre. Ils ont été nombreux à voir une forme d’aveu dans les paroles de Vitor Pereira, coach démissionnaire à Mamer, qui a indiqué en ce début de semaine qu’il rencontrait deux clubs de DN cette semaine et qu’il devait «voir si les objectifs restaient en adéquation avec les moyens mis à disposition». C’est le Galgenberg, qu’il pointe du doigt ? Les dirigeants du champion 2021 indiquent en tout cas qu’ils ont beaucoup de dossiers sur la table («On pourrait faire trois équipes de coaches», sourit Welter) et que l’on en saura beaucoup plus mercredi prochain.

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