« La chasse en battue est une nécessité »

Avant l’ouverture de la chasse en battue, programmée ce samedi 17 octobre, quelques règles sont à connaître.

La saison de la chasse en battue approche (de samedi au 31 janvier). Mercredi, le comité directeur de la Fédération Saint-Hubert des chasseurs du Grand-Duché de Luxembourg (FSHCL), comptant environ 1 900 membres sur les quelque 2 200 chasseurs du pays, a tenu à rappeler quelques règles à respecter lors des chasses en battue. « La sécurité est la première règle , souligne le président de la FSHCL, Georges Jacobs. La chasse en battue nécessite la collaboration entre de nombreux acteurs : les chasseurs, l’administration et l’État, les gardes forestiers, les agriculteurs, les propriétaires forestiers et les promeneurs. Tous ces acteurs doivent agir ensemble. »

Ainsi, depuis mars dernier, de nouvelles règles sont en vigueur. Désormais, les locataires des lots de chasse sont obligés d’informer l’administration de la Nature et des Forêts et l’administration communale, sur laquelle se trouve le lot des chasses en battue, et ce, au moins 15 jours en avance. La date de la battue et le lot sont publiés sur le site www.geoportail.lu et par voie d’affiches par l’administration communale.

«Défendu de perturber une chasse»

Des panneaux avec la mention «Prudence, chasse en cours» vont obligatoirement être posés sur les chemins, routes et autres sentiers traversant et longeant la battue. « Si jamais un promeneur n’a pas fait attention à la signalisation, il doit tout de suite se faire entendre par les chasseurs , explique Georges Jacobs. Et je rappelle qu’il est défendu de perturber de manière délibérée le déroulement d’une chasse en battue. »

«La chasse en battue est une nécessité absolue , affirme le président de la FSHCL. Elle permet de réguler la biodiversité, d’éviter des dommages dans les champs (environ 400 000 euros par an) et de récolter une viande bio de qualité et locale (environ 400 000 kilos par an).»

Au cours de ces deux dernières années, 11 325 chevreuils et 8 184 sangliers ont été tués alors que l’État avait planifié d’en abattre respectivement 12 742 et 13 470. Au cours de la saison, qui s’ouvre samedi, environ 6 000 chevreuils, 6 000 sangliers et 300 cerfs devraient être abattus.

Guillaume Chassaing

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