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Le détenu évadé de Schrassig toujours en fuite


Selon le ministre, le détenu menotté (en médaillon) a pris la fuite au moment de monter dans le véhicule des agents pénitentiaires, stationné devant le CHL. (illustration Julien Garroy)

Le ministre de la Justice, Félix Braz, a répondu à une question du député CSV Gilles Roth concernant l’évasion d’un détenu du CHL, mardi en séance plénière.

Lundi après-midi, un jeune détenu du centre pénitentiaire a profité d’un examen médical au centre hospitalier de Luxembourg pour échapper à la vigilance de ses surveillants. Le fugitif était toujours dans la nature, ce mardi après-midi.

D’après le ministre, les deux agents pénitentiaires qui accompagnaient le détenu, étaient «expérimentés» : « l’un est âgé de 40 ans et effectue ce type d’escorte depuis dix ans, tandis que l’autre est âgé de 47 ans et peut également se prévaloir d’une certaine expérience ».

« Aucune faute de commise »

Cela étant, le ministre a concédé que le détenu était toujours en fuite et activement recherché. «Il s’agit d’un résident du Luxembourg qui a été condamné pour vol avec violence, coups et blessures, usage et vente de stupéfiants, recel et endommagement de propriété». Par ailleurs, Félix Braz, a expliqué que le détenu en question était bel et bien menotté, mais qu’il avait pris la fuite au moment de monter dans le véhicule des agents pénitentiaires, stationné devant le CHL. «Les deux agents ont tenté de le rattraper, en vain». Toutefois, «il n’y a eu aucune faute de commise par les deux agents et de ce fait, le directeur du centre pénitentiaire n’envisage pas d’enquête disciplinaire».

Enfin, le ministre a qualifié le cas de «très rare», et cité un seul précédent survenu il y a 3 ans, alors qu’un détenu bénéficiait d’une permission de sortie justifiée par un enterrement dans l’Œsling. Par ailleurs, le ministre a rappelé que le projet de loi relatif à l’exécution des peines, ainsi que la réforme de la police grand-ducale, prévoient que ce type de transport pour détenus, entre prison et hôpital, seront à l’avenir uniquement assurés par la police, qui «dispose de plus de moyens», pour éviter ce genre d’incident.

Claude Damiani

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