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Les CFL vont se lancer dans les minibus autonomes


Quatorze passagers prendront place à bord sans chauffeur, mais avec un accompagnateur, lorsque les tests auront donné satisfaction. (Photo : CFL)

Les CFL vont tester en 2023 deux minibus autonomes en site fermé. L’objectif est à terme de «compléter la chaîne de mobilité publique d’un bout à l’autre des besoins des clients».

Selon les CFL, qui annoncent cette innovation sur leur blog, le défi est de proposer aux clients une chaîne de mobilité continue de porte à porte, sans qu’ils aient à recourir à la voiture pour rejoindre la gare ou l’arrêt de train le plus proche. Ce qui correspond au concept du premier ou du dernier kilomètre, souvent évoqué dans le secteur logistique.

Pour les CFL, la mise sur route de tels véhicules est à l’étude depuis 2018, date des premiers échanges avec, entre autres, le ministère de la Mobilité et des Travaux publics, le ministère de l’Économie et Luxinnovation.

Pour se procurer ces navettes autonomes, les CFL se sont tournés vers la Nouvelle-Zélande, où se trouve HMI Technologies, une entreprise spécialisée dans les solutions technologiques orientées vers le secteur du transport. Elle fabrique les navettes autonomes «Ohmio», dont deux modèles «LIFT» seront livrés aux CFL en mars 2023.

«Sur une sorte de rail virtuel»

Les navettes de HMI Technologies circulent déjà sur des routes de Nouvelle-Zélande, d’Australie, de Chine et de Corée du Sud. Quand le projet aboutira, ce sera donc une première du genre en Europe. L’entreprise a d’ailleurs annoncé récemment vouloir ouvrir son siège européen au Luxembourg.

D’une longueur de 4,7 mètres, les bus électriques «Ohmio» atteindront une vitesse de 25 km/h et pourront transporter jusqu’à 14 passagers, dont des personnes à mobilité réduite.

«Grâce aux logiciels de HMI Technologies ainsi qu’à différents capteurs placés en carrosserie, les navettes communiquent en permanence avec leur environnement, garantissant cette sécurité», déclare Carlo Hansen, chef du service bus des CFL cité dans le blog des chemins de fer. En outre, la législation luxembourgeoise actuelle prévoit qu’un accompagnateur ou une accompagnatrice soit présent à bord.

« Ces véhicules effectueront des trajets programmés sur une sorte de rail virtuel, définissant la voie à suivre, précise Carlo Hansen. Dans un second temps, nous envisageons d’ajouter la possibilité de réserver des trajets à la demande via une application. »

Un rodage au terminal de CFL multimodal

Convenant aux zones urbaines ou d’activités économiques, les minibus CFL feront leurs premiers tours de roues sur le sol luxembourgeois à partir de la mi-mars sur deux sites fermés : chez IEE à Bissen et au terminal de CFL multimodal à Bettembourg-Dudelange. Avant de recevoir leur homologation de la part de Luxcontrol.

Sur le circuit fermé du terminal intermodal Bettembourg-Dudelange, qui s’étendra sur trois kilomètres, la première étape du projet consistera à faire un test à vide de la navette autonome.

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