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Le prix Pierre-Werner décerné à Chantal Maquet et Miikka Heinonen


Le salon du CAL a lieu ce week-end. (photo archives AFP)

À l’occasion du 126e salon du Cercle artistique de Luxembourg, le jury a décerné à l’unanimité de ses membres le prix Pierre-Werner à deux artistes.

Décerné tous les deux ans, lors du salon du CAL, le prix Pierre-Werner vient récompenser le travail d’un artiste exposé lors de l’évènement. Doté de 2 500 euros, il a été attribué cette année à deux artistes.

La première, Chantal Maquet, née en 1982 à Luxembourg, a été récompensée pour son huile sur toile tue dir Gutes und rede darüber #Païschtcroisière. Pour le jury, cette artiste « développe un univers pictural très personnel dans lequel elle joue des contrastes de couleur et de la monochromie. Avec distance et ironie, elle observe notre société et s’est attachée, dans cette série, à un phénomène de loisirs populaires, celui des croisières touristiques en mer ». Et de poursuivre : «Dans Päischtcroisière, elle met en effet en scène des groupes d’individus qui tout en interagissant ensemble restent néanmoins isolés. À travers les titres qu’elle donne à ses œuvres, elle invite le spectateur à construire un fil narratif lui donnant tout à la fois le statut d’observateur et celui de participant.»

«tue dir Gutes und rede darüber #Païschtcroisière». (photos capture d’écran)

Le second artiste à être récompensé ce dimanche est le Finlandais de 53 ans, Miikka Heinonen, double lauréat en 2007 et 2017 du prix Grand-Duc-Adolphe. Ce dimanche, c’est pour son triptyque Tomorrow is not what it used to be, qu’il a reçu le prix Werner, lui aussi à l’unanimité du jury. Ce dernier a expliqué que l’artiste «s’appuyant sur une technique photographique solide, a composé un triptyque qui subtilement fragmente l’espace. Il prend ainsi trois vues d’un même intérieur en décalant légèrement à chaque fois le point de vue. La composition générale s’articule autour d’un personnage photographié dans son intimité. Sa position et son regard laissent affleurer une forme d’ambivalence dans l’atmosphère, entre refuge protecteur et isolement. L’humanité du regard qu’il porte sur son modèle invite à l’empathie.»

«Tomorrow is not what it used to be»

 

Cette année, le salon expose 119 œuvres réalisées par 43 artistes.

 

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