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Geneviève de Fontenay : « Miss France, ce n’est plus ce que c’était »


Iris Mittenaere, Miss France 2016 devenue Miss Univers, "n'a existé que par son décolleté", a tancé Geneviève de Fontenay. (photos AFP)

Geneviève de Fontenay, ex-présidente emblématique de Miss France, qui avait claqué la porte en 2010, a estimé dimanche que cette compétition avait perdu en qualité.

L’élection de Miss France 2018, samedi soir à Châteauroux, a couronné Maëva Coucke, alors Miss Nord-Pas-de-Calais.

Miss Nord-Pas-de-Calais, Maëva Coucke, sacrée Miss France 2018.

Miss Nord-Pas-de-Calais, Maëva Coucke, sacrée Miss France 2018.

« Je regrette le manque d’égalité permanent entre les candidates. Je pense que les costumes, les robes et les maillots de bain devaient être identiques », critique Geneviève de Fontenay, 85 ans, dans un communiqué. « Les costumes folkloriques n’avaient rien de folklorique : ils étaient difficiles à reconnaître et surchargés. Dans ce cas, autant ne plus en mettre », a-t-elle encore critiqué.

Elle a déploré le peu de cas fait, selon elle, à Iris Mittenaere, Miss France 2016 devenue Miss Univers. « Elle n’a existé que par son décolleté », a tancé Geneviève de Fontenay, avant de conclure : « Miss France, ce n’est plus ce que c’était. »

La dame au chapeau native de Longwy a longtemps régné sur le concours de Miss France. Elle avait rencontré en 1952 le président de la structure Miss France, Louis Poirot, dit de Fontenay, qu’elle avait ensuite épousé, et avait repris seule la direction du comité Miss France en 1981, après le décès de ce dernier.

En 2002, le groupe Endemol, géant européen de la téléréalité, a pris le contrôle de la marque Miss France et du concours, diffusé en exclusivité sur TF1. Mais rapidement, Geneviève de Fontenay et Endemol sont entrés « en conflit éthique », selon l’ex-organisatrice, au sujet du concours et de la cérémonie.

En 2010, elle a claqué la porte et créé une compétition dissidente, Miss Prestige nationale, qu’elle a soutenue jusqu’en 2016.

Le Quotidien/AFP

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