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[Football] Sélection dames : «Il n’est pas question de miracle !» contre la Turquie


Les dames retrouvent le Galgenberg. Contre un adversaire plus costaud, et avec moins de moyens.  (Photo : luis mangorrinha)

Singulièrement diminuées, les Lionnes affrontent la Turquie avec quelques idées en tête malgré tout.

La Nations League version dames est, pour l’heure, une réussite à la hauteur de ce qu’ont pu vivre les hommes dans les précédentes éditions : jusqu’à présent, jusqu’à ce moment de défier les favorites turques, les filles de Dan Santos, invaincues depuis quatre rencontres (leur plus longue série s’élève à quatre) ont battu la Lituanie (0-2) et concédé le nul à la Géorgie (1-1). Viser la seconde place, comme prévu, reste donc l’objectif ultime. Sauf que cette semaine, à commencer par ce soir au Galgenberg, il faudra en passer deux fois par la Turquie. Et que le nombre vertigineux d’absences (Miller, Veloso, Fario, Lourenço…) pose quand même un peu problème.

Que se joue-t-il ce soir, contre la Turquie, alors que vu le nombre d’absences dans vos rangs, il faudrait sans doute un miracle pour arracher quelque chose?

Dan Santos : Non, il n’est pas question de miracle! Il est question de saisir pour certaines les opportunités de se montrer. Avec toutes les absences qui nous sont tombées dessus, on est obligés de préparer le match différemment, avec l’ambition de, malgré tout, leur rendre la tâche très difficile. En se disant que je m’en fous de prendre des cartons sur ce match aller, même si on sait déjà qu’on aura encore moins de joueuses au retour qu’on en a ce soir.

Il y a une semaine, vous indiquiez qu’il ne fallait pas se fier aux scores des premiers matches de la Turquie dans cette Nations League : Géorgie et Lettonie ont garé le bus devant le but. Faut-il faire la même chose?

Non, on ne le fera pas! On ne veut pas! Ce n’est pas dans notre philosophie, ni dans notre idée de jeu. Oui, parfois, dans cette rencontre, nous serons bas parce que le jeu le décidera, mais l’idée reste de les piquer dès que c’est possible, d’aller les chercher. Et on ne garera pas le bus non plus au match retour en Turquie avec encore plus d’absentes.

Donc l’objectif de la fin de campagne reste très valable?

La Turquie, c’est un peu du niveau de l’Irlande du Nord dans la campagne des éliminatoires du Mondial (NDLR : défaites 4-0 et 1-2). Alors notre objectif de cette Ligue des nations reste de finir deuxièmes et si possible meilleures deuxièmes, mais c’est quand même frustrant de ne pas pouvoir se jauger avec l’effectif au complet contre la Turquie. Par contre, si j’avais le choix, je préfère quand même être privé de tant de joueuses pour ces deux duels que pour les prochains contre la Lettonie et la Géorgie. Cela aurait été bien de se situer, mais c’est plus important sur les autres matches d’être au complet.

Elles ont perdu seulement 0-3 contre l’Allemagne

C’est quoi, le danger, dans l’équipe d’en face?

Aucune joueuse en particulier. C’est leur collectif qui est fort. On parle d’une équipe qui a perdu seulement 0-3 contre l’Allemagne il n’y a pas si longtemps (NDLR : en septembre 2022). On parle de filles qui jouent en D1 turque, voire en Allemagne. Et quand je pense qu’au retour, en plus, on jouera au bout du monde…

Oui, c’est un sacré déplacement qui vous attend dans quelques jours, à Çorum, dans le centre de la Turquie…

On part de Francfort à 7 h du matin et on va arriver vers 21 h, le soir, après une longue attente à l’aéroport d’Istanbul. Et à l’arrivée, on va se retrouver dans un beau stade, avec 3 000 à 4 000 personnes et si je me fie à ce que j’ai vu de leur match contre la Lettonie, on va beaucoup les entendre.

La semaine passée, vous avez lancé un appel pour que les clubs ayant des équipes féminines libèrent tout le monde ce vendredi soir, pour avoir un peu de monde au stade. Pensez-vous être entendu?

Moi, j’ai lancé cet appel mais derrière, je n’ai pas cherché à savoir. Mais on les connaît, les supporters luxembourgeois : quand il pleut… Maintenant, peut-être que la diaspora turque fera la même chose…

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