Accueil | A la Une | [C’était mieux avant] Kresimir Perkovic : «En 20 ans, je n’ai raté aucun match officiel !»

[C’était mieux avant] Kresimir Perkovic : «En 20 ans, je n’ai raté aucun match officiel !»


Kresimir Perkovic (à. g) avec Michel Scheuren lors du Final Four de la Coupe de Luxembourg 2022 (Photo : fern konnen).

Entre un titre qui l’a mené en Floride et une finale perdue d’avance, l’ancien joueur des Red Boys et du Handball Esch nous raconte ses souvenirs les plus marquants.

Découvrez tous nos autres épisodes dans la rubrique dédiée «C’était mieux avant»

Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?

Kresimir Perkovic : Il y en a eu beaucoup ! Il y a eu Ivo Ivesic, Nicolae Popescu qui est même devenu mon témoin de mariage, on était vraiment très potes. Et aussi le gardien Jan Ostrihon. C’étaient des joueurs étrangers. Et puis les Luxembourgeois, tout au début, il y avait Luc Kintzinger qui était très fort. Marc Fancelli aussi à Esch. Il y en a eu plein et comme j’ai joué longtemps, je vais en oublier certains.

L’équipe contre laquelle vous n’aimiez pas jouer ?

Diekirch on va dire. Ils étaient rugueux, durs au niveau des contacts !

Votre plus belle victoire ?

C’était en Coupe d’Europe avec Differdange quand on avait passé un tour contre les Autrichiens de Bärnbach/Köflach (en 1995). On avait fait match nul chez eux et de nouveau match nul à la maison, mais vu qu’on avait mis un but de plus chez nous que chez eux, c’est nous qui sommes passés au goal-average face à une équipe professionnelle alors que nous, on était amateurs. C’était vraiment beau ! Après, il y a aussi toutes les finales de Coupe, c’étaient aussi des beaux matches.

Avant le début de la finale, l’arbitre m’avait tapé sur l’épaule et m’avait dit : « Ce soir t’as perdu! »

Et à l’inverse, votre plus grosse déception ?

C’était une finale de championnat dans les années 2000 avec Esch contre Berchem. Les deux équipes étaient fortes et on jouait chez eux. J’étais capitaine et quand on avait fait le toss avant le début du match, l’arbitre m’avait tapé sur l’épaule et m’avait dit : « Ce soir t’as perdu ! ». Cet arbitre-là, on ne l’aimait pas et il ne nous aimait pas non plus (sic). On avait bien tenu, on avait tout essayé… mais on avait perdu, même si je dirais qu’on était peut-être un petit poil au-dessus (sic). C’était dur ! Une finale, ça peut être facile à faire basculer…

Votre plus grosse fête ?

On en faisait tout le temps (il rit) ! J’étais dans de bonnes équipes donc on gagnait tout le temps. On était tout le temps champions, on n’avait pas l’habitude de perdre (il sourit). C’était certainement lors du premier titre de champions avec les Red Boys, c’était la saison 1989/1990 et ça faisait très longtemps qu’ils n’avaient pas été champions. La première année où je suis arrivé, on a fini champions ! Le président nous avait annoncé au début de la saison que la prime, si on terminait champions, serait de partir 10 jours en Floride. On avait fait une grosse fête et puis, ensuite, avec toute l’équipe on était parti en Floride. C’était vraiment bien !

Votre plus grand fou rire ?

Pareil, je rigolais tout le temps (il rit) ! Comme ça, je ne saurais pas dire. Bien sûr, il y en a eu après les titres. J’étais tout le temps premier ou deuxième pendant une quinzaine/une vingtaine d’années. J’étais toujours dans la bonne équipe, j’ai toujours joué le haut de tableau et tout le temps la Coupe d’Europe. C’était motivant, avec de bons joueurs, un bon niveau. Et puis, jouer des Coupes d’Europe tous les ans, ça permettait de visiter toute l’Europe. C’était pas mal pour un petit Français qui débarquait là-bas (il sourit).

Le président nous avait annoncé en début de saison que la prime, si on terminait champions, serait de partir 10 jours en Floride

La plus grosse dispute à laquelle vous avez assisté ?

Personne ne voulait se disputer avec nous parce qu’on avait des costauds dans l’équipe (il rit). Je ne suis pas bagarreur, ni râleur. Ça se bousculait de temps en temps, mais sans plus.

L’entraîneur qui vous a le plus marqué ?

J’ai eu beaucoup d’entraîneurs, plein de bons, un très très mauvais (sic), mais bon je ne peux pas le citer. Oh ! Si, on peut le dire : c’était mon dernier entraîneur à Esch, c’était lui le plus mauvais. Et les autres, j’en ai eu plein de bons. Le tout premier au Luxembourg, c’était René Kaiser à Differdange. Après, il y a eu Fernand Schott. J’ai eu Otto Heel aussi à Esch, un très bon entraîneur.

Votre pire blessure ?

Je n’en ai jamais eu au Luxembourg. J’ai fait plus de 20 saisons de suite sans me blesser, sans avoir raté aucun match officiel ! Je ne sais pas si quelqu’un l’avait déjà fait. Sur la fin, j’avais été absent deux-trois mois pour un genou abîmé. Et puis après, à Longwy, lors de ma première ou deuxième année, j’en ai eu une très grosse, une fracture du tibia.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.