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ArcelorMittal/Ilva : quatre sites européens vendus à Liberty House


Des négociations sont toujours en cours en ce qui concerne les actifs au Luxembourg et en Belgique, a indiqué le groupe. (photo Editpress)

ArcelorMittal a annoncé vendredi avoir trouvé un accord pour la cession de quatre de ses sites européens à Liberty House, afin de répondre aux inquiétudes européennes sur la concurrence dans le cadre de son projet d’acquisition de l’italien Ilva.

Les quatre sites sidérurgiques, situés en Roumanie, en République tchèque, Macédoine et Italie, emploient plus de 12 500 personnes, a précisé pour sa part Liberty House, filiale du groupe britannique Gupta Family Group (GFG). « La réalisation de l’opération est conditionnée à l’acquisition d’Ilva« , ainsi qu’à l’approbation de l’Union européenne et aux conclusions des procédures de consultations avec les représentants des salariés concernés, a indiqué ArcelorMittal dans un communiqué.

Cette opération permettra à Liberty House de « se placer au cœur de l’industrie de l’acier européenne, et de renforcer sa position mondiale dans ce secteur », avec une capacité de production de plus de 15 millions de tonnes par an, a estimé cette entreprise dans un communiqué distinct. Avec ces nouveaux sites, elle va « plus que doubler » ses capacités de production mondiale de métaux, Liberty House étant déjà très présent au Royaume-Uni dans l’aluminium et l’acier pour l’automobile et l’aéronautique, ou encore en Australie pour la fourniture d’acier au secteur de la construction.

Dudelange reste dans l’attente

En France, Liberty House a repris récemment le dernier fabricant français de jantes automobiles AR Industries, une opération qui doit être finalisée « prochainement », indique le groupe. À la tête d’un consortium composé également de la Caisse italienne des dépôts et de la banque Intesa Sanpaolo, ArcelorMittal doit acquérir Ilva pour 1,8 milliard d’euros. Lourdement endettée et au bord de l’asphyxie financière, Ilva a été placée sous tutelle par l’État italien début 2015 puis nationalisée, avant que ne soit lancée début 2016 une procédure pour trouver un repreneur.

Dans le cadre de son rachat par ArcelorMittal, la Commission européenne s’était inquiétée des effets de cette opération sur la concurrence et le géant de la sidérurgie avait accepté de céder plusieurs actifs : le site italien d’acier galvanisé de Piombino, les sites de Galati en Roumanie, Skopje en Macédoine, Ostrava en République tchèque, Dudelange au Luxembourg ainsi que plusieurs lignes de fabrication du site belge de Liège. Des négociations sont toujours en cours en ce qui concerne les actifs au Luxembourg et en Belgique, a indiqué le groupe.

LQ/AFP

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