Après la manifestation de lundi soir, le syndicat de la fonction publique fustige à nouveau les déclarations de Serge Wilmes sur l’accord salarial de la fonction publique.
Les désaccords persistent entre le gouvernement et la CGFP. Lundi soir, un millier de personnes se sont mobilisés pour protester contre l’accord salarial de la fonction publique. Pour rappel, celui-ci a acté, au 1ᵉʳ janvier 2023, l’abolition du très contesté système d’appréciation des agents.
Ce matin, le ministre de la Fonction publique, Serge Wilmes, attendu au tournant, a réagi à la protestation de la CGFP d’hier. « Nous respectons l’accord salarial tel qu’il a été négocié », avant de poursuivre « Nous prenons acte de l’action de la CGFP, mais nous rejetons toute accusation de rupture de l’accord ».
Pour le ministre, le système d’appréciation au sein de l’armée reste « nécessaire pour la sécurité de nos militaires », et pourrait « mettre en jeu la crédibilité de notre armée », précise-t-il.
La CGFP condamne les déclarations du ministre
Peu après les déclarations du ministre, le syndicat des fonctionnaires, a tenu, lui aussi, à réagir à ses propos. « Au lieu de tenter d’apaiser les tensions et de trouver une solution commune, le ministre de tutelle n’a fait qu’aggraver la situation en diffusant des informations erronées ».
Il cite notamment le système d’évaluation utilisé par l’armée qui repose sur « des critères totalement différents de ceux qui sont appliqués à l’heure actuelle en vertu de la loi sur les salaires ».
En détaillant les points de divergence, le syndicat a nouveau réclamé la rupture de ce contrat.