Accueil | Politique-Société | Le maître et son chien : une relation particulière

Le maître et son chien : une relation particulière


Les chiens recrutés par l’équipe cynotechnique sont tous des canidés de travail. (Photo : didier sylvestre)

Les pompiers volontaires de l’équipe cynotechnique interviennent tous avec leur propre chien.

Dans une prairie verdie par le printemps, les maîtres-chiens entraînent leur animal à sauter à plusieurs centimètres de haut, à courir à toute vitesse ou encore à retrouver un objet. C’est le cas de Gwen, maître-chien au CGDIS. Depuis dix ans, cette pompière professionnelle de la caserne de Luxembourg intervient avec ses chiens sur différentes missions de recherche de victimes, dans des forêts ou des décombres. Mais depuis un an, Twix, son labrador noir, est à la retraite. «Nous prenons des chiens âgés de trois ans maximum. Ils travaillent jusqu’à dix ou douze ans environ», précise Marc Sowa, chef du groupe de l’équipe cynotechnique.

Avec Twix et son autre chien Kaya, un berger malinois de trois ans tout juste formé, Gwen avoue nouer une relation très forte. Alors intervenir avec eux en mission est toujours quelque chose de particulier. «J’ai déjà eu des animaux auparavant, mais avec mes chiens de travail, nous sommes très proches. On vit aussi des choses fortes. Avec Twix, en 2017, nous sommes intervenus sur un accident mortel de train à Dudelange. Nous devions retrouver et secourir les victimes», explique-t-elle. Cette relation entre le maître et son chien, Marc Sowa la comprend lui aussi. «On part avec son chien et on veut revenir avec lui», confie-t-il.

Des chiens «très sportifs»

Recrutés parfois à l’âge de quelques mois seulement, tous les chiens de l’équipe cynotechnique appartiennent aux pompiers. «Nous n’avons pas de chiens de particuliers. C’est aussi parce que c’est plus facile de former le chien quand son propriétaire est directement sur les lieux», explique le chef de groupe. Mais pour rejoindre l’équipe, le chien doit tout de même avoir certaines qualités. «Un caractère fort, sportif, mais il faut surtout qu’il ait envie de travailler. Il faut aussi qu’il ait un gabarit moyen, qu’il ne soit pas trop lourd ni trop petit, notamment pour les décombres dans lesquels il doit pouvoir entrer et sortir», détaille le chef de groupe.

Mais contrairement à l’image souvent véhiculée des chiens pompiers, l’équipe ne travaille pas uniquement avec des bergers allemands ou malinois. «Nous avons aussi des bergers canadiens, suisses, des labradors et des border collies. La seule condition, c’est que ce soit des chiens de travail», précise Marc Sowa.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.