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[Hockey] Le Tornado à 60 minutes du rêve


Avec quatre buts d’avance, les joueurs du Tornado se prennent à rêver d’une qualification. Voire d’une montée! (Photo : saveliy solomanin)

CHAMPIONNAT DE FRANCE D3, QUART DE FINALE RETOUR C’est avec un avantage de 4 buts que le Tornado se déplace à Anglet, pour un match qui peut le mener au Final Four.

Le Tornado vit, factuellement, la meilleure saison de son existence. Colm Cannon et ses coéquipiers sont invaincus en championnat de France D3 depuis la fin octobre. Et depuis, ils ont enchaîné 14 rencontres sans la moindre défaite dans la compétition.

Pour la première fois de leur histoire, ils se retrouvent en quarts de finale et la semaine dernière, ils ont même pris une belle avance puisqu’ils ont remporté le match aller contre Anglet sur le score de 6-2 : «On a très très bien joué. J’ai été surpris qu’on marque autant de buts. Mais c’était une superbe performance de toute l’équipe. On a maintenant quatre buts d’avance. C’est un grand pas en avant. Si on reste compacts, ça va être dur pour eux», prédit l’ancien capitaine Colm Cannon.

Mais son entraîneur Christer Eriksson ne se montre pas aussi optimiste. Il se méfie : «Quatre buts, en hockey, ce n’est rien. C’est ce qu’on a marqué lors du dernier tiers au match aller. En plus, on risque de ne pas être au complet. Alors qu’Anglet devrait avoir quatre joueurs de plus que la semaine dernière, dont deux qui ont un énorme palmarès.»

Maintenant, c’est sûr qu’il préfère aborder le match retour avec quatre buts d’avance plutôt que de retard : «On n’est pas obligés de faire le jeu. De prendre des risques. De jouer compliqué. Le temps joue en notre faveur. Mais bien sûr, on devra être vigilants. Je m’attends à un match très équilibré. Il faut qu’on soit capables de jouer à notre niveau.» Et de rappeler : «Au match aller, on avait été surpris en début de rencontre par l’intensité et le rythme de l’adversaire. Mais j’ai été très fier de notre capacité à rebondir lors des deuxième et troisième tiers.»

En cas de qualification, 75 % de chance de monter en D2

Il faudra reproduire une prestation du même acabit pour s’ouvrir les portes du Final Four : «Si on y parvient, ça veut dire qu’on aura mérité d’y être.»

Et être au Final Four, c’est synonyme d’avoir 75 % de chance de monter en D2. En effet, pour la première et la seule fois, à la suite de l’augmentation du nombre d’équipes en Ligue Magnus, le plus haut échelon français, qui va passer de 12 à 16, ce sont en effet trois équipes qui accéderont à la D2. Une occasion unique.

À Dijon, la semaine prochaine. Les quatre vainqueurs de quarts de finale s’affrontent dans un tournoi où tout le monde se rencontre et à l’issue duquel les trois premiers montent en D2 : «Tout est allé très vite cette saison. On a grandi en tant qu’équipe. L’objectif à terme, c’est de monter en D2. On a un effectif bon en qualité, mais léger en quantité. Il y a beaucoup de structures à mettre en place pour permettre au hockey luxembourgeois d’aller dans la bonne direction. Tout le monde travaille bien. Si on peut le faire, ce serait génial. Sinon, cela montrera qu’on doit encore continuer de bosser.» Et n’allez pas dire à Christer Eriksson que, de toute façon, la saison est réussie : «C’est vrai que c’est une bonne saison. La meilleure de l’histoire du club. Personne ne peut dire autre chose. Mais on ne doit pas s’en contenter.»

Alors, la superbe saison du Tornado se terminera-t-elle en apothéose dans une semaine? Ou sera-t-elle brutalement stoppée samedi au bord de l’océan? Réponse ce week-end!

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