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[BGL Ligue] Holzhauser aura «bientôt un tatouage du Swift»


Possédant des tatouages de chaque clubs dans lesquels il a joué, Raphael Holzhauser va rajouter le Swift cet été. (Photo Melanie Maps)

Le «match winner» de Hesperange a déjà perdu deux finales de Coupes nationales.

Quel effet cela fait-il d’être aussi décisif en permanence ?

Raphael Holzhauser : Mais c’est mon travail de marquer des buts et d’adresser des passes décisives! J’ai déjà montré ailleurs que je sais faire. Mais je n’ai pas l’impression de faire quelque chose ici de trop spécial. J’en suis à 12 buts et 6 passes en quinze matches. Décider des matches, c’est ma qualité.

Comment vous sentez-vous, physiquement parlant? Roland Vrabec disait que cela avait un peu péché à ce niveau au début du printemps…

Je me sens bien! Je sortais quand même d’une demi-année sans jouer en Belgique, il fallait réussir à se remettre dans le rythme, mais je me sens enfin confortable et maintenant, comme tous mes partenaires, j’ai envie de finir le boulot. Parce que le but de tout joueur, c’est de gagner des trophées et de jouer dans les grands stades.

Mais tout d’abord, vous avez joué dans des stades bien plus impressionnants et ensuite… vous êtes abonné aux déceptions en finales de Coupe…

(Il sourit) Oui, bien sûr, j’ai connu des stades plus grands mais celui-ci est le plus grand du pays, alors… Après oui, j’ai déjà perdu deux finales (NDLR : avec Stuttgart contre le Bayern en 2013 et l’Austria contre Salzbourg en 2015), notamment une contre le Bayern et ce n’était pas un feeling agréable de voir les autres soulever le trophée. Mais tu regardes quand même par respect. Même si ça fait mal, ils l’ont mérité.

Que vous reste-t-il comme souvenir de ce match de 2013 ?

J’étais jeune et c’était difficile d’accepter de rester sur le banc de touche, mais quelle expérience footballistique, devant 80 000 personnes à Berlin. Sûrement le rendez-vous le plus fou de ma carrière avec le match de Coupe d’Europe disputé avec l’Austria contre le Milan AC ou la Roma.

On vous reverra en Coupe d’Europe la saison prochaine avec le Swift ?

On verra. Je n’ai pas de plan concret. Je suis ouvert pour tout. C’est vrai que ça aiderait si Vrabec était encore là. La langue du foot, c’est l’anglais mais pour avoir ce « clic«  instantané avec l’équipe, cela a aidé de pouvoir communiquer dans sa langue d’origine avec le coach en y mettant des émotions.

En parlant d’émotions, vous arborez un tatouage monumental sur tout le dos et répertoriant les logos de tous vos anciens clubs. À quand celui du Swift ?

(Il rit) Il y a encore de la place, il viendra bientôt ! Cet été, je le ferai faire chez mon tatoueur habituel, en Autriche. Il trouvera sa place et avec un peu de chance, je pourrai aussi y mettre le trophée de la Coupe !

Vous avez commencé votre carrière avec Antonio Rüdiger à Stuttgart. Peut-on décemment rentrer sur un terrain avec une quelconque angoisse de l’adversaire quand on a grandi au football à côté d’un monstre comme ça ?

Lui et moi, on ne se croisait pas tant que ça sur le terrain parce qu’il jouait latéral droit à l’époque – ce qui ne m’a pas empêché de l’affronter en Coupe d’Europe quand il était passé à la Roma. Mais on est montés ensemble en équipe 1 et aujourd’hui, il est l’un des meilleurs du monde, en devenant notamment plus dur sur l’homme. J’espère qu’il va gagner la Ligue des champions avec le Real.

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