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[BGL Ligue] Progrès : 17 mois d’invincibilité, la garantie Haupert


À domicile, ça gagne. Alors autant appuyer là-dessus. (photo Jeff Lahr/Editpress)

Niederkorn aurait dû faire une très bonne opération le week-end passé. Il ne l’a pas faite. Il lui reste une certitude pour finir fort sa saison : son stade, le Haupert.

Dimanche, ne pas battre le Fola, lanterne rouge réduite à dix pendant une heure, le jour où il y avait moyen de revenir à une petite unité du F91 et de repousser la Jeunesse à cinq, n’est décidément pas la meilleure idée qu’ait eue le Progrès dans cette longue décennie durant laquelle il s’impose chaque année de postuler à l’Europe.

Le voilà aujourd’hui toujours quatrième sans aucune garantie que cette place soit élective pour la Conference League. Et contraint, par la grâce d’un tirage au sort extrêmement vicieux, d’affronter le tenant du titre differdangeois en Coupe, ce dernier postulant désormais ouvertement à un doublé. À quelle branche se raccrocher quand les choses semblent, vaguement, être en mesure de vous échapper ?

Les certitudes statistiques sont une aide psychologique comme une autre et il en est une qui a commencé à se graver dans le marbre pas longtemps après l’arrivée de Jeff Strasser aux affaires : Niederkorn ne perd plus du tout à la maison et c’est tant mieux pour lui, puisque c’est notamment là, au stade Jos-Haupert, où il réunit 655 spectateurs en moyenne, qu’il devra jouer deux de ses rencontres les plus importantes du printemps.

La réception du FCD03 (qui pourrait aussi devoir venir y jouer le titre lors de la 28e journée, le 12 mai, s’il conserve son avance actuelle sur ses proches poursuivants) en quarts de finale de la Coupe, donc, mais aussi une potentielle finale européenne contre la Jeunesse, le 26 mai, à l’occasion de la dernière journée de la saison.

Encore loin des 34 à la suite du F91, mais…

Quelle serait l’ampleur de la tâche pour les adversaires qui seront contraints de venir chercher sur cette pelouse inviolable quelque chose d’essentiel à la construction de leur propre légende ?

C’est là qu’il faut se colleter aux chiffres : la dernière défaite en championnat de Strasser et ses gars dans ce stade remonte désormais au 6 novembre 2022, il y a 17 mois, contre le Titus (2-3). Depuis, 20 matches (23 toutes compétitions confondues, même si l’Europe, notamment, s’est jouée à Oberkorn) se sont écoulés. Pour 17 victoires et 3 nuls. Le F91 (1-0), Differdange (2-0) et le Swift (2-0), notamment, sont déjà venus s’y fracasser. Plus récemment, les Niederkornois, en toute discrétion, y ont enchaîné cinq victoires consécutives en n’encaissant qu’un but.

Alors certes, on est encore loin des meilleures séries du siècle du F91 (34 matches sans défaite entre décembre 2005 et août 2008) ou du Fola (32, entre août 2015 et novembre 2017… avec Jeff Strasser aux commandes la plupart du temps). Mais il se dégage l’idée que si son sort reste encore entre ses mains, le Progrès le doit avant tout à sa maîtrise de sa propre pelouse. Car à l’extérieur, il a un peu lâché la barre. Et à l’intransigeance de la saison passée à l’extérieur (11 victoires, 2 nuls, 2 défaites) répond la médiocrité de son parcours cette saison (3 victoires, 5 nuls, 4 défaites). L’avenir du Progrès, ces deux prochains mois, s’écrit au Haupert…

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