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[Basket] Sparta : c’est grave docteur ?


Chris Wulff en grande discussion avec son capitaine Victor Stein : le Sparta cherche des solutions. 

Quatrième défaite en cinq matches pour Bertrange. Le Sparta traverse une mauvaise passe. Mais rien n’est perdu pour autant.

L’année dernière, le Sparta avait terminé en première position à l’issue de la saison régulière. Sauf tremblement de terre, on peut d’ores et déjà affirmer que ce ne sera pas le cas cette saison. En effet, à l’issue de cette dixième journée et d’une défaite à domicile face au promu Gréngewald (86-87), les Bertrangeois ne sont même pas en play-offs (9e avec un point de retard sur le 8e).

Maladies, blessures, changements d’Américains, on peut dire que Bertrange a des circonstances atténuantes : «C’est vrai que pour le moment, on ne peut pas dire que la chance ait été de notre côté», reconnaît Yannick Verbeelen.

D’ailleurs, à quand remonte la dernière fois que le Sparta a pu être au complet? «Honnêtement, c’est dur à dire», confie Mike Feipel. «Et même si on était au complet, c’était sûrement avec un Américain qui venait d’arriver…» Le problème de la gestion des joueurs US est souvent une quadrature du cercle.

Si certaines formations sont passées maîtres dans cet art, comme la Résidence qui ne se trompe quasiment jamais ces dernières saisons, d’autres vont mettre plusieurs semaines, voire mois, à trouver les bons joueurs. Pour redonner du baume au cœur des Bertrangeois, on peut leur citer les exemples de l’Amicale et du T71, qui avaient galéré pour enfin trouver les bons éléments avant de faire la fin de saison que l’on sait.

Une valse des Américains qui n’aide pas

Mais c’est vrai que cette saison, le poste des Américains est clairement un problème à Bertrange : la préparation débute avec deux joueurs qui ne conviennent pas, arrive ensuite Cam Gregory avec un autre, lequel fait rapidement ses valises.

Après plusieurs journées avec un seul pro, Khalil Small est arrivé. Mais la mayonnaise ne prendra pas et il sera à son tour remplacé par une vieille connaissance, Lavone Holland, déterminant dans le bon parcours de l’équipe la saison dernière. Malheureusement pour Bertrange, Gregory va se blesser à la main et, après avoir joué quelques rencontres diminué, il passe des examens qui révèlent un vrai problème.

Out vraisemblablement jusqu’à la fin de l’année, il a donc fallu lui trouver un remplaçant. Et c’est donc Seth Le Day qui a débarqué mercredi : «Honnêtement, on ne peut pas lui reprocher grand-chose. Avec deux entraînements seulement, il a fait de son mieux», ajoute encore Yannick Verbeelen. Il est vrai qu’avec 17 pts, 10 rebonds, 3 passes et 4 interceptions, difficile de lui reprocher quoi que ce soit face à Gréngewald. Mais à chaque changement, cela demande un temps d’adaptation pour le joueur comme pour ses coéquipiers : «On repart à chaque fois à zéro.»

Samedi, le problème n’était pas les Américains. Non. Là où le bât a blessé, c’est surtout en défense : «On n’a pas joué de défense collective», regrette le capitaine Victor Stein. «On fait un très bon premier quart sur le plan offensif en mettant 31 pts, mais on n’en profite pas en encaissant 26 pts en défense», ajoute encore Verbeelen.

Résultat, au lieu de capitaliser sur une attaque qui tourne bien, Bertrange a permis à son adversaire de rester dans le match. Et de faire la différence en seconde période. Même si Yannick Verbeelen a eu une occasion de rentrer le tir qui aurait pu offrir la victoire à ses coéquipiers : «C’est vrai que c’est encore plus frustrant quand tu rates le dernier shot. Mais sur l’ensemble du match, on n’a pas mérité la victoire.» Sentiment partagé par Victor Stein : «Même si ça fait mal de le dire, la défaite est méritée.»

Faut-il s’inquiéter pour la suite? «On sait tous qu’on peut faire beaucoup mieux. On est à un point des play-offs, rien n’est encore fait. On a quatre matches de championnat avant la trêve. Il faut en gagner au moins deux, voire trois, et on sera bien», indique encore Yannick Verbeelen.

En clair, il faut aller gagner à Contern et Soleuvre lors des deux prochaines journées et aller prendre le match à la maison contre Esch ou celui à Larochette pour terminer l’année. «Si on récupère tout le monde, ça va aller», prophétise encore Mike Feipel.

Avant de se lancer dans un dernier sprint avant la fin de l’année, le Sparta doit jouer demain son quart de finale de Coupe face à Esch : «Ils sont clairement les favoris, mais on n’a rien à perdre.» Et Mike Feipel d’ajouter : «Moi, je veux gagner. Je veux aller à la Coque !»

Un commentaire

  1. Marcel Wagener

    Courage Sparta, nous avions le même problème la saison passée avec les joueurs US.
    Il suffit de rentrer dans les 8 premiers et tout reste possible avec vos très bons joueurs locaux.

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