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Quel avenir pour Belval aujourd’hui ?


Le quartier de Belval est aujourd’hui encore en pleine mutation.

Cent ans plus tard, Belval a conservé les marques de son passé et réussi sa transition en faisant cohabiter un patrimoine industriel voué à disparaître et la modernité d’une architecture contemporaine.

Malgré la fermeture du site en 1997, le gouvernement luxembourgeois a tout de suite souhaité conserver son patrimoine industriel local. Aujourd’hui, les hauts-fourneaux se mêlent à une architecture contemporaine. L’exemple le plus frappant est la bibliothèque de Belval. À l’intérieur, des éléments modernes ont été intégrés à ceux des hauts-fourneaux. «C’est quelque chose d’assez unique et je trouve que ça se marie très bien ensemble», sourit Frédéric Humbel, responsable culture et communication du Fonds Belval.

Près de 2 milliards d’euros pour la rénovation du site

Pour conserver cet important patrimoine industriel, il faut aussi l’entretenir. Sur ce point, Frédéric Humbel ignore à combien se monte ce coût. «Nous faisons de l’entretien régulièrement. Mais la structure est énorme. Tout ce que nous faisons est financé par de l’argent public régi par des lois. L’État a prévu pour la réhabilitation complète du site près de 1,9 milliard d’euros quand le projet sera complètement terminé. C’est un investissement colossal.»

Aujourd’hui, avec l’installation de la passerelle la plus longue d’Europe, entre Belval et le centre-ville d’Esch-sur-Alzette, les projets continuent dans ce quartier. Celui-ci accueillera bientôt le bâtiment des Archives nationales. Un premier coup de pelle avait eu lieu en mars 2022. Le coût du projet est estimé, selon le gouvernement, à 77 millions d’euros.

Une transition plus verte?

Plus de 20 ans après la fermeture des hauts-fourneaux, le quartier a réussi sa transition. Si, à l’époque, le choc était, comme en France, au rendez-vous, le Luxembourg a rapidement essayé de tourner la page et de trouver d’autres solutions, notamment en développant les services, principalement financiers et bancaires. «C’était une économie qui était vouée à l’échec. Donc il a fallu faire autre chose et transformer, à l’époque, le premier secteur d’activité du Luxembourg», assure Frédéric Humbel.

Une transition que Belval a souhaité réaliser tout en respectant l’environnement. En bas des hauts-fourneaux, des réserves d’eau ont été aménagées afin de permettre de garder un paysage plus vert et d’éviter les dégradations du site. «Je trouve ça très esthétique, car on voit le reflet des hauts-fourneaux dans l’eau», s’émerveille le responsable culture et communication pour le Fonds Belval.

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