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Luxembourg : le confinement forcé fait débat


Claude Wiseler et le CSV s'oppose aux lois "Covid" qui devraient être votées ce lundi (Photo : archives Editpress).

Le CSV est soutenu par les autres partis de l’opposition, mais aussi par une large frange de la société civile, dans sa critique concernant le dispositif de l’hospitalisation forcée, rebaptisée par le Conseil d’État en «confinement forcé». Selon le texte finalement retenu, le directeur de la Santé peut saisir un juge pour ordonner le placement forcé d’un patient testé positif et qui refuserait d’être placé en confinement.

Les personnes testées positives sont dans l’obligation de renseigner aux autorités les données des personnes qu’elles ont fréquentées dans les 48 heures précédant le test ou l’apparition de symptômes. Ces données servent au traçage analogue et au placement en quarantaine des personnes ayant été en contact avec la personne infectée. La mise à l’écart est de sept jours avec le passage obligatoire au bout de cinq jours.

La personne testée positive est placée en isolement assorti d’une interdiction de sortie de deux semaines.

Au bout de longues tractations, le confinement forcé a été inscrit dans le texte de loi voté ce lundi. Si une personne testée positive refuse son placement en isolement, elle peut être hébergée de force dans un lieu à établir par les autorités sanitaires. Le patient concerné dispose d’une possibilité de recours devant la justice.

David Marques

Un commentaire

  1. C’EST SIMPLE, ON NE FAIT JAMAIS DE TEST, PAS POSITIF, PAS INTERNé COMME EN 1850…

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