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Covid-19 : tous avec des masques FFP2 ? Le Luxembourg dit non


Ce genre de signaux ne devraient pas apparaître au Luxembourg. Photo AFP

La ministre de la Santé, Paulette Lenert, n’est pas favorable à l’utilisation à tout-va du masque FFP2, instauré obligatoirement dans d’autres pays européens face au variant Omicron. Explications.

Oui à l’utilisation des masques, mais avec la manière. Si plusieurs gouvernements, comme l’Autriche, l’Italie ou quelques régions allemandes, ont décidé d’instaurer obligatoirement le masque FFP2 dans les espaces clos et publics, mais aussi en extérieur lorsque la distance de deux mètres ne peut pas être respectée, une telle mesure ne verra pas le jour au Luxembourg. 

La ministre de la Santé, Paulette Lenert, recommande en effet le port du masque, pour limiter la propagation du virus, mais pas forcément de type FFP2. Elle a donné quelques précisions dans une réponse à une question parlementaire ce mardi 15 février. 

Si elle admet que ces masques filtrants ont “une plus grande capacité de filtration (minimum 94% des particules aérosolisées), elle souligne toutefois qu’il existe actuellement “peu ou pas de preuve scientifique que ces masques soient plus efficaces que les marques chirurgicaux”. 

Pas adapté à tous 

Le port du masque FFP2 est recommandé pour protéger les personnes vulnérables, que ce soit par les soignants ou les personnes en contact. Il est également recommandé pour ceux qui ont des contacts étroits avec une personne positive et qui ont un risque d’infection durant les 7 jours qui suivent le dernier contact à haut risque. Le masque FFP2 est aussi recommandé pour les soignants qui soignent des personnes positives au Covid-19. 

Il est néanmoins difficile, “voire impossible”, selon la ministre, à porter pour certaines personnes comme notamment “les enfants, les personnes âgées, ceux avec une insuffisance respiratoire ou un déficit cognitif. Le port de barbe compromet aussi le port du masque FFP2 et diminue largement son efficacité par manque d’étanchéité”. 

Le coût d’un masque de ce type par rapport à un chirurgical entre aussi en jeu. Un FFP2 coûte en moyenne six fois plus cher qu’un masque chirurgical standard. 

Pour l’ensemble de la population, c’est avant tout “le port correct du masque qui doit être mis en avant et les arguments pour généraliser le port du masque FFP2 sont insuffisants dans la balance entre ses inconvénients et le bénéfice par rapport au masque chirurgical”, conclut Paulette Lenert.

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Un commentaire

  1. Excellente approche de la part de notre ministre de la santé, je suis aussi contre le port de la tronçonneuse en pleine rue. On ne sait jamais, cela pourrait être agité par un pays voisin en plein calcul politique… vraiment n’importe quoi…

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