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Aléas météo : le Luxembourg a tout prévu


Les épisodes climatiques violents seront désormais bien identifiés, ce qui va permettre au public de mieux réagir. (Photo archives Isabella Finzi)

Tempêtes, fortes pluies, verglas, neiges abondantes, brouillards, canicules et grands froids seront mesurés selon des niveaux d’alerte. L’objectif du gouvernement est autant de mieux prévenir le grand public que d’établir des procédures d’alerte.

C’est à la suite des violents orages qui ont frappé le Luxembourg en juillet 2014 que le gouvernement a pris l’initiative d’élaborer un plan d’intervention d’urgence (PIU) national en cas d’intempéries afin de parfaire les modalités de coopération entre acteurs concernés et d’harmoniser les flux d’information. Le but est de déterminer les organes de gestion de crise pour qu’elles établissent les procédures d’alerte des autorités, ainsi que l’information du public, comme c’est déjà le cas dans les pays voisins lors des points météo. En plus de prévenir la population, des conseils devraient être prodigués pour que l’incident climatique se passe au mieux.

Évidemment, une différence sera faite entre les incidents climatiques de routine et les phénomènes météorologiques exceptionnels. C’est à Meteolux d’apprécier la gravité des phénomènes avec leurs propres prévisions. C’est donc seulement en cas d’intempéries que le gouvernement a mis en place un plan qui prévoit l’activation de la Cellule d’évaluation du risque intempérie (CERI). Elle est composée d’experts de l’administration de la Navigation aérienne et de l’administration des Services de secours.

C’est à la CERI de procéder à une évaluation de la situation et à une veille renforcée en amont de l’activation éventuelle de la cellule de crise. Cette dernière n’est activée qu’en cas d’alerte météorologique de niveau rouge. On parle d’alerte de niveau rouge quand il s’agit par exemple de rafales de vent de plus de 110 km/h, de plus de 15 centimètres de neige tombés en 12 heures, de 35 litres de pluie tombés en 3 heures, des températures de plus de 35°C ou de -15°C.

Actions concrètes

Le déclenchement de plans spécifiques (par exemple, le plan canicule du ministère de la Santé) et la mise en œuvre pratique d’actions concrètes se fait directement par les ministères et services compétents en aval ou en parallèle du PIU «intempéries».

En plus donc de prévenir le public, le PIU va permettre de distiller à la population des conseils d’ordre pratique, que ce soit au niveau orange ou rouge. Par exemple, en cas de canicule niveau orange, on conseille de s’hydrater plus et d’éviter de sortir pendant les heures les plus chaudes. En cas d’alerte rouge, il est conseillé de se mouiller le corps plusieurs fois par jour et d’utiliser des ventilateurs, voire une climatisation. Les personnes à risques, personnes âgées et enfants, sont également bien identifiés.

Audrey Somnard

Toutes les informations météo sont disponibles pour le grand public sur les sites de MeteoLux et Infocrise

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