Accueil | Police-Justice | Grand Est : condamné pour agressions sexuelles, un ex-médecin de la police radié de l’Ordre

Grand Est : condamné pour agressions sexuelles, un ex-médecin de la police radié de l’Ordre


L'ancien médecin, qui conteste toujours les agressions (Photo AFP)

Un ex-médecin inspecteur général de la police du Grand Est, condamné pour agressions sexuelles sur de jeunes adjointes de sécurité, a été radié de l’Ordre des médecins, a-t-on appris mardi auprès de l’Ordre de la Moselle.

« Ce médecin a d’abord été jugé par la justice » qui l’a condamné à un an de prison avec sursis et « nous l’avons ensuite traduit devant la justice ordinale, la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins du Grand Est qui l’a radié », a indiqué à l’AFP Laurent Dap, le président du Conseil de l’ordre des médecins de Moselle. La décision de le radier, qui lui interdit tout exercice de la médecine, a été rendue vendredi, a-t-il ajouté.

« C’est la sanction la plus sévère », a indiqué à France Bleu Lorraine Nord l’avocat de l’ordre des médecins de la Moselle, Me Stanislas Louvel.

« C’est le non-respect des personnes qui a été sanctionné »

« Il réalisait des examens d’aptitude sur les jeunes recrues de la police (…) Il faisait des (palpations) sans prévenir les gens de ce qu’il allait faire », ce qui n’était « pas conforme à l’éthique », a explique le Dr Dap. « Quand on fait des (palpations) des parties intimes des gens, il faut (les) prévenir de ce que l’on va faire et pourquoi on va le faire », a-t-il ajouté. « C’est le non-respect des personnes qui a été sanctionné », a-t-il insisté.

L’ancien médecin, qui conteste toujours les agressions, peut toutefois faire appel de cette radiation auprès de l’Ordre national des médecins, a précisé le Dr Dap. Basé à Metz, cet ancien médecin âgé d’une soixantaine d’années a été définitivement condamné à un an de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur 8 jeunes policières lors de visites médicales à Reims. Il doit de nouveau être jugé pour des faits similaires à l’automne devant le tribunal correctionnel de Metz après une douzaine de nouvelles plaintes.

AFP/LQ

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.