Accueil | Monde | Menaces d’attentat et vidéo de décapitation envoyées à des lycées en France

Menaces d’attentat et vidéo de décapitation envoyées à des lycées en France


(photo d'illustration archives Editpress)

Des menaces d’attentat terroriste et une vidéo de décapitation ont été envoyés à plusieurs lycées de la région parisienne, notamment via les espaces numériques de travail de ces établissements, a-t-on appris jeudi de source policière.

Le ministère de l’Éducation a de son côté proposé un « accompagnement psychologique » pour les enfants et adultes ayant pu voir ces images « choquantes ».

Un message annonçant un attentat à l’explosif a été envoyé à au moins cinq lycées du département, mercredi soir et dans la nuit de mercredi à jeudi, selon une source policière.

« Le ou les auteurs pirataient une adresse mail d’un élève afin de diffuser le message et une vidéo de décapitation sur toutes les boîtes », a précisé cette source.

Contacté, le ministère de l’Éducation nationale évoque « une vingtaine d’établissements concernés en Ile-de-France », avec des « menaces et apologie/provocation au terrorisme », soit « plusieurs infractions graves ».

La région Ile-de-France a annoncé avoir déposé plainte au cyber-parquet de Paris, évoquant des « menaces d’attentat islamiste ». La présidente de la région, Valérie Pécresse (droite), a dénoncé « des faits d’une extrême gravité ».

L’espace numérique de travail (ENT) d’Ile-de-France, la plus peuplée des régions françaises, a été suspendu.

« Des services d’enquête spécialisés sont mobilisés pour identifier le ou les auteurs » et « l’on condamne évidemment ces menaces graves », ajoute le ministère, qui « propose un accompagnement psychologique à tous les enfants ou adultes qui ont visionné malgré eux les vidéos choquantes ».

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.