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France : Macron demande de « tenir » encore « 4 à 6 semaines » avant des assouplissements


De nouvelles mesures de restriction pourraient être prochainement édictées dans une vingtaine de départements placés sous "vigilance renforcée". (Photo : AFP)

Emmanuel Macron a appelé lundi à « tenir » encore « 4 à 6 semaines » avant de pouvoir desserrer certaines contraintes face à l’épidémie de coronavirus, lors d’un échange avec des jeunes dans un centre de formation aux métiers industriels à Stains (Seine-Saint-Denis).

Interpellé par un jeune homme qui lui demandait de « prolonger jusqu’à 19 h le couvre-feu, parce que c’est dur », le chef de l’État l’a exhorté en souriant à « tenir encore quelques semaines », a constaté l’AFP. « Quatre à six semaines », a-t-il ajouté, au cours d’une visite sur le site de L’Industreet.

Alors que les indicateurs de l’épidémie sont repartis à la hausse, de nouvelles mesures de restriction pourraient être prochainement édictées dans une vingtaine de départements placés sous « vigilance renforcée ».

Des concertations sont actuellement en cours entre préfets et élus locaux de ces départements, situés notamment en Ile-de-France et autour des grandes métropoles (Lyon, Marseille, Lille). Des confinements locaux le week-end, comme ceux prévalant à Nice et Dunkerque, pourraient être ordonnés à l’issue de ces consultations.

Parallèlement, l’exécutif mise sur la montée en puissance de la vaccination, notamment chez les plus vulnérables et les soignants, afin d’essayer d’atténuer la pression hospitalière. Jean Castex a annoncé jeudi qu’à la mi-mai, « la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection » contre le Covid-19.

Et d’ici fin mars, « les deux tiers des personnes de plus de 75 ans seront vaccinées », a encore indiqué le Premier ministre.

Le chef de l’État doit aussi tenir cette semaine une réunion avec des membres du gouvernement préparer la mise en place d’un « pass sanitaire », qui ne sera pas un « passeport vaccinal », en vue de la réouverture des lieux culturels et des restaurants fermés par la pandémie.

AFP

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