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Elections au Portugal : la droite donnée gagnante


Même si elle devance l'opposition socialiste, la droite n'est pas assurée de la majorité absolue au Parlement. (Photo AFP)

La coalition de droite sortante devance nettement l’opposition socialiste lors des élections législatives de dimanche au Portugal, mais n’est pas assurée de conserver sa majorité absolue au Parlement.

L’alliance gouvernementale du Premier ministre Pedro Passos Coelho, au pouvoir depuis 2011, était créditée de 36,4 à 43% des suffrages, contre 29,5 à 35% au Parti socialiste de l’ancien maire de Lisbonne Antonio Costa, selon trois enquêtes dont les résultats ont été diffusés par les chaînes de télévision.

Longtemps donnée perdante, sa coalition a inversé la tendance dans les sondages au cours des dernières semaines de campagne électorale, mais le résultat obtenu dimanche reste loin du score de plus de 50,4% obtenu par la droite il y a quatre ans.

Surtout, Pedro Passos Coelho risque de devoir composer avec un Parlement majoritairement à gauche. La coalition sortante, formée par le Parti social-démocrate (PSD, centre droit) et son partenaire minoritaire (CDS, conservateur), pourrait obtenir 100 à 118 sièges sur les 230 que compte le Parlement. Il lui faudrait atteindre le seuil des 116 députés pour renouveler sa majorité absolue.

Le Parti socialiste était crédité de 77 à 90 élus, toujours selon les enquêtes réalisées à la sortie des urnes. Le Bloc de gauche, formation apparentée au Syriza au pouvoir en Grèce, obtiendrait 8 à 12% des suffrages, soit 15 à 23 députés.

Avec 6,7 à 10,3% des voix, le Parti communiste, allié aux Verts, obtiendrait entre 12 et 20 sièges.

L’abstention devrait se situer entre 35 et 43%, après un record établi en 2011 à 41,97%. Les résultats du scrutin seront connus dans la soirée, à l’exception des suffrages de l’étranger qui seront dépouillés le 14 octobre.

Pedro Passos Coelho a fait campagne sur son bilan, marqué par une sévère cure d’austérité suivie d’une timide reprise économique, et affirmant avoir sorti le pays d’une des pires crise de son histoire.

De son côté, Antonio Costa promettait de tourner la page de l’austérité, sans pour autant remettre en cause les engagements du pays vis-à-vis de ses créanciers, ni son appartenance à la zone euro.

AFP

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