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Six blessés à l’arme blanche gare du Nord à Paris, l’agresseur interpellé


L'assaillant a été interpellé. (illustration AFP)

Six personnes ont été blessées légèrement par arme blanche, mercredi gare du Nord à Paris, par un homme aussitôt maîtrisé par les policiers sur place, a-t-on appris de source policière et auprès du parquet de Paris.

Les faits se sont déroulés vers 6 h 45 au sein de la gare, située en plein cœur du Xe arrondissement de Paris, à une heure de forte affluence. Aucun élément ne permettait à 9 h  d’évoquer une attaque terroriste, selon une source proche du dossier. L’hypothèse terroriste « n’est pas privilégiée », a-t-on commenté.

Le parquet a ouvert une enquête confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

Pour une raison qui n’a pas encore été déterminée, l’homme a blessé plusieurs personnes avec une arme blanche. Les policiers l’ont maîtrisé en faisant usage de leur arme à plusieurs reprises, a-t-on ajouté de même source.

L’agresseur, dont le pronostic vital est engagé, a été pris en charge sur place par les secours, avant d’être hospitalisé, selon le parquet.

Lors d’un point de presse, gare du Nord, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a précisé que l’agression avait débuté à « 6 h 42, à l’extérieur puis à l’intérieur de la gare, et s’était achevée à « 6 h 43 » avec l’intervention des policiers qui ont tiré à « trois reprises ».

Concernant l’arme utilisée, Gérald Darmanin a affirmé que ce n’était « pas un couteau » mais « une arme menaçante ». Il s’agit d’un « poinçon », a ajouté une source policière. Le ministre a précisé qu’un des policiers qui sont intervenus était en civil et hors service. Porteur de son arme comme il en a l’autorisation, cet agent de la Préfecture de police (PP) rentrait chez lui.

Selon une source policière, deux policiers de la PAF étaient en patrouille au niveau de l’escalier d’accès à l’Eurostar au moment des faits. L’un d’eux a tenté de ceinturer l’agresseur qui l’a blessé avec son poinçon. Son collègue est alors intervenu en utilisant son arme, tandis que le policier de la PP, alerté par le bruit, est aussitôt arrivé et a tiré également sur l’assaillant.

Périmètre de sécurité 

Comme il est d’usage après des tirs effectués par des policiers, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.

L’agresseur, qui n’avait pas de papiers sur lui, n’a pas été identifié, a ajouté Gérald Darmanin. Le ministre a affirmé que l’auteur n’avait rien formulé oralement au moment de l’attaque.

Après l’attaque, un périmètre de sécurité a été aussitôt déployé. Des rubans portant la mention « ne pas franchir » de la police nationale étaient encore installés au sein de la gare et s’étendaient entre les voies 11 à 18, à 8 h 30. Une annonce était diffusée prévenant les voyageurs de retards pour leur train. « La gare continue d’être exploitée normalement, pas d’interruption du trafic », a commenté un porte-parole de la SNCF.

Des policiers installaient des grands voiles blancs sous l’escalier d’accès à l’Eurostar pour masquer la vue de l’endroit aux voyageurs.

La gare du Nord est la première gare d’Europe et la troisième gare mondiale en termes de flux puisqu’elle accueille 700 000 personnes par jours et plus de 220 millions de visiteurs par an.

Les trains au départ desservent le nord de la France, mais également des destinations internationales comme Londres via l’Eurostar, ou la Belgique et les Pays-Bas via le Thalys.

 

 

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