Les lycéens aux prises avec le monde de l’entreprise

La finale du challenge Jonk Entrepreneuren s’est déroulée mardi. Des centaines de lycéens ont tenté de vendre leurs projets d’entreprise innovants !

Ils ont de la suite dans les idées ! Une vingtaine d’établissements scolaires luxembourgeois et belges participaient à la finale du challenge Jonk Entrepreneuren. Ce défi, réservé aux lycéens en section technique, permet de créer son entreprise (fictive) et de se frotter au monde professionnel.

Dans le hall polyvalent Aal Seeërei à Diekirch, les ados avaient deux missions : présenter leur projet d’entreprise (avec d’authentiques documents) et, surtout, vendre leur concept aux autres lycéens. Avec carnet de commandes à la clef, «sachant que chaque lycéen a touché un salaire fictif depuis le mois d’octobre», glisse un encadrant. Combien ? «L’équivalent d’un RMG.» Pas cher payé, vu l’investissement demandé ! Pas moins de six heures de travail par semaine, en petit groupe.

Plongée dans le monde professionnel

Qu’a-t-on pu voir comme idées de business le long des stands ? Plusieurs entreprises de coaching sportif (à croire que la gonflette passionne la jeunesse), des traiteurs culinaires, des réseaux d’alimentation écologiques ou encore des agences de voyages toutes plus sympathiques les unes que les autres. Ici, des lycéens proposent de faire du tourisme de la «ride» (longboard, vélo de descente), plus loin, on nous suggère de faire le tour des meilleurs festivals de musique d’Europe… Bref, ce n’est pas Le Guide vert, mais ça donne envie !

«Toutes les entreprises ont dû intégrer les matières étudiées en cours, explique Claudia da Silva, la responsable de l’événement. L’ASBL Jonk Entrepreneuren Luxembourg a centralisé les budgets annoncés. Mais le reste (comptabilité, marketing, vente, communication…) c’est eux!» Une façon de se plonger dans le monde professionnel donc, tout en gardant pied. De véritables entreprises marraines ont encadré les projets. Elles ont dû, comme nous, être vraiment bluffées par l’ambition et l’imagination des lycéens !

Hubert Gamelon