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Cômo, le Favaro nouveau toujours aussi gourmand


Pour sa nouvelle décoration, Renato Favaro s'est laissé aller à quelques extravagances, comme cette vieille 500 rouge au capot empli de bouteilles. (photo DR)

Le chef étoilé d’Esch-sur-Alzette Renato Favaro vient d’inaugurer son nouveau concept de restaurant, le Cômo. Délicieux, comme avant.

S’il ne figure plus directement dans le nom du restaurant, le chef, Renato Favaro, est absolument partout dans son restaurant nouvelle version, le Cômo. À sa tête en cuisine, en salle, mais aussi désormais sur les murs. Un peu trop dirons certains, tellement il est omniprésent sur toutes les photos géantes accrochées désormais dans les trois salles du restaurant. Passons… et intéressons-nous plutôt à la carte.

Une carte à la fois plus vaste et plus simple que par le passé. Finis les plats aux noms à rallonge et aux ingrédients raffinés et méconnus. Voilà désormais des cappelletti au bouillon, les spaghettis alla chitarra all’amatriciana, la lasagna bolognese ou encore les saltimbocca de mignon de veau. Des plats simples, sans chichi, dignes d’une trattoria.

Les prix des entrées commencent à 10 euros, ceux des «primi» à 14 et ceux des «secondi» à 22. Certes, on trouve aussi des entrées à 28 euros (carpaccio de gambas rouge de la Roja) et des pâtes à 38 (linguine di Gragnano au homard), mais également un menu «selon le marché» à 50 et 80 euros (boissons incluses) et un «business lunch» à 27 euros pour un service trois plats : entrée, plat et dessert.

Les prix réduits, pas les portions

Et attention, malgré le prix réduit, il n’est nullement question ici de transiger avec les portions ou la qualité. Un menu proposant aux choix quatre entrées, quatre plats et trois desserts, prévu pour changer toutes les semaines. Après, l’apéritif – une bruschetta à la tomate chaude et équilibrée dans sa quantité d’ail avec sa petite touche de mozzarella et de ricotta crémeuse à souhait –, la crème de potimarrons Hokkaido, avec sa pointe de crème et ses graines de courge, propose une plongée parfaite en ce début d’automne. Difficile de ne pas saucer avec l’excellent pain proposé par la maison.

Dur, dur ensuite de se décider entre la fricassée du pêcheur et la bouchée à la reine. Servie avec ses tagliatelles et ses champignons des bois, la première est un véritable régal; proposée avec sa salade fraîche et ses pommes rissolées, la seconde, préparée avec du veau plutôt que du poulet et dans un vol-au-vent à la pâte feuilletée aussi moelleuse que sèche, rappelle que tout plat, même ceux proposés désormais dans toutes les cafétérias, peut être sublimé.

Et en dessert ? Salade de fruits, tarte du jour ou moelleux au chocolat sont à la carte pour cette première semaine. Mais attention à ne pas refuser la crème brûlée à la vanille avec ses petites feuilles de menthe et sa framboise, si jamais le chef ou son équipe la propose à la place. Légère et gourmande à la fois, avec sa croûte parfaitement dorée et ses grains de vanille, elle propose une fin parfaite à ce repas certes pas gargantuesque, mais qui ne devrait pas laisser grand monde sur sa faim. D’autres desserts sont également à la carte, entre 6 euros (tartes ou carpaccio d’ananas) et 10 euros (le zabaglione, le tiramisu au zeste d’orange ou encore la meringata glacée framboise, citron).

Pablo Chimienti

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