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Meurthe-et-Moselle : les agresseurs d’un maire poursuivis pour violences aggravées


(illustration AFP)

Deux hommes âgés de 18 et 25 ans, suspectés d’avoir molesté le maire de la commune de Magnières (Meurthe-et-Moselle) dans la nuit de samedi à dimanche, sont poursuivis notamment pour violences aggravées et menaces de mort, a annoncé ce lundi le procureur de Nancy.

« Une information judiciaire a été ouverte auprès d’un juge d’instruction, des chefs de violences aggravées, menaces de mort et outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique », a indiqué François Capin-Dulhoste dans un communiqué.

Édouard Babel, maire de Magnières, petite commune d’environ 300 habitants à 50 km au sud-est de Nancy, a été violemment agressé dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’il s’était rendu à la salle des fêtes du village pour demander le calme à des personnes réunies pour célébrer un anniversaire.

« Aux alentours de 2 h 30 du matin, une dispute éclatait occasionnant du tapage nocturne. Le maire de la commune, accompagné de deux couples d’amis, se rendait sur place pour calmer la situation », précise François Capin-Dulhoste. « Sur les lieux, un individu giflait le maire, qui quittait la salle des fêtes et était poursuivi par un groupe de sept à huit individus qui le faisaient chuter au sol puis lui assénaient des coups. »

Deux ITT

L’agression a valu au maire une « incapacité totale de travail d’un jour », selon le procureur. Un de ses amis qui a tenté de s’interposer a, lui aussi, été frappé, ce qui lui a occasionné une ITT de deux jours.

Le parquet va requérir des mesures de contrôle judiciaire à l’encontre des deux hommes, avec notamment « interdictions de contact entre coauteurs, avec les victimes », et « interdiction de paraître à Magnières », a encore ajouté François Capin-Dulhoste.

Édouard Babel, qui ne compte pas quitter ses fonctions, a reçu des marques de soutien à la suite de l’agression.

« S’attaquer à un maire, c’est s’attaquer aux fondements de ce qui nous unit, la République. Cette violence exige une réponse pénale », avait notamment estimé le préfet de Meurthe-et-Moselle, Arnaud Cochet.

L’agression du maire de Magnières intervient quelques semaines après la démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique). Celui-ci avait décidé de quitter ses fonctions après avoir subi menaces et violences.

 

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