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Émaux de Longwy : la collection du renouveau


Cette série de quatre œufs a été réalisée en vingt-cinq exemplaires seulement. La plupart ont déjà trouvé preneur. (Photo RL/Samuel Moreau)

Un vent de renouveau souffle sur la Manufacture des Émaux de Longwy 1798. Après avoir évité la liquidation judiciaire, la faïencerie sort une nouvelle collection, en série limitée, inspirée de la haute joaillerie. Une série d’œufs Talisman que les collectionneurs se sont déjà arrachés.

La « renaissance » de la faïencerie historique des Émaux de Longwy est en marche. Après la gamme Oursins, dévoilée en janvier lors du salon Maison et Objet de Paris, la manufacture, sauvée de la liquidation judiciaire en décembre dernier, sort une nouvelle collection, en édition très limitée.

Seulement vingt-cinq exemplaires seront réalisés pour cette série de quatre œufs de Pâques, baptisés Talisman. « On en a déjà vendu vingt », se réjouit Alain David, le directeur d’usine de la Manufacture des Émaux de Longwy 1798. Les collectionneurs se sont arraché ces pièces, qui se déclinent en quatre coquilles d’or ou de platine avec un cœur de couleur. « Chaque œuf représente l’une des quatre pierres les plus précieuses : le diamant, le rubis, le saphir ou l’émeraude. »

Nouvelle signature

Vendues 372 euros pièce, les créations sont signées par le jeune designer-joaillier Frédéric Mané, dessinateur de bijoux pour la maison Mathon Paris. Il s’agit de la deuxième collaboration de l’artiste avec la manufacture historique, après la collection Oursins. « Frédéric Mané est issu de l’orfèvrerie et ses créations s’inspirent directement de l’univers de la haute joaillerie », pour un résultat « précieux et raffiné », souligne le directeur d’usine.

Cette nouvelle signature symbolise le renouveau insufflé par la société Emblem, depuis le rachat de la faïencerie. « Nous avons conservé la majorité des designers qui travaillaient avec les Émaux de Longwy avant le redressement judiciaire, nous ne voulions pas créer de rupture , explique Alain David. Mais nous recherchons aussi de nouveaux artistes, comme Frédéric Mané. »

En marge du lancement de cette nouvelle collection, la faïencerie poursuit sa reconquête du monde. Étienne Valat, président de la Manufacture Émaux de Longwy 1798, s’est rendu en Ukraine afin d’inaugurer une nouvelle boutique. « Et nous avons des contacts pour créer des points de vente à New York et Chicago », annonce Alain David.

Laura Maurice (Le Républicain Lorrain)

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