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Volkswagen : cure d’austérité pour prendre le virage électrique


(photo AFP)

Le géant automobile allemand Volkswagen a présenté jeudi un nouveau programme d’austérité de 3 milliards d’euros pour sa marque historique VW afin de « financer les énormes investissements du futur », plan qui n’exclut pas des suppressions d’emplois.

La réduction des coûts passera notamment par une baisse du nombre de configurations disponibles pour chaque voiture, l’augmentation de la productivité dans les usines et une « optimisation des coûts des matières premières ».

Ce nouveau programme est lancé alors que le précédent est toujours en cours, a déjà permis d’économiser 2,2 milliards d’euros sur les près de 3 milliards escomptés à son lancement en 2017 et prévoit au total un solde de 21 000 suppressions de postes dans le monde d’ici 2020. Ensemble, ces deux plans doivent permettre à la marque d’atteindre une rentabilité « d’au moins 6% » en 2022, soit trois ans plus tôt qu’initialement prévu. La marge de 4% à 5% que la marque veut atteindre d’ici 2020 « n’est pas suffisante pour être entièrement prêts pour le futur », a expliqué le directeur financier de la marque, Arno Antlitz, lors d’une conférence de presse.

Des coupes « inévitables »

Si Volkswagen a refusé de préciser l’impact du nouveau programme sur l’emploi, « de nouvelles coupes dans le personnel sont inévitables », selon un haut responsable cité sous couvert d’anonymat par le quotidien économique Handelsblatt. « Nous avons un potentiel de réduction dans l’administration », a simplement déclaré Arno Antlitz.

Le groupe VW, désireux de laisser les ravages du « dieselgate » derrière lui, a annoncé mi-novembre 44 milliards d’euros d’investissements pour accentuer son virage vers les voitures électriques et autonomes d’ici fin 2023. La marque Volkswagen y contribuera à hauteur de 11 milliards d’euros. Les grands groupes automobiles allemands ont pris du retard dans le développement des véhicules électriques et ne se sont engagés véritablement dans ce secteur stratégique qu’après l’éclatement du « dieselgate » chez VW en 2015, scandale qui a déjà coûté au groupe 28 milliards d’euros.

LQ/AFP

Un commentaire

  1. Ah , il a bon dos, le Dieselgate…

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