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Voitures : plus de choix, moins de pollution


Depuis quelques années, les motorisations alternatives (électrique, hydrogène, hybride) prennent de plus en plus de place sur le marché automobile. (illustration Jean-Claude Ernst)

Arval Luxembourg, filiale du Groupe BNP Paribas, spécialisée dans la location de véhicules d’entreprise a organisé vendredi une conférence intitulée : «Les émissions et les motorisations alternatives. La stratégie des constructeurs». Il en ressort que la mobilité devient un service, que les voitures doivent être moins polluantes et qu’enfin, les consommateurs aient le choix.

Aujourd’hui, le marché automobile doit faire face à de multiples défis : la digitalisation, la connectivité, la conduite autonome et la multi-modalité. Guido Savi, responsable de la Febiac Luxembourg, la fédération belge et luxembourgeoise de l’Industrie de l’automobile et du Cycle, a expliqué que la digitalisation se retrouve «partout».

Elle permet d’établir le profil du consommateur et de gérer sa relation avec lui.  La connectivité, la deuxième «mutation» rencontrée par le secteur, permet par exemple de relier les voitures entre elle, (le «car to car») et même au constructeur ! (car to manufacturer). Le troisième grand changement étant la multimodalité. Guido Savi a nommé des acteurs comme Amazon ou BlaBlacar qui de part leur présence ainsi que leur services font évoluer le rapport que l’automobiliste a avec son véhicule.

«De plus en plus, la mobilité devient un service», a affirmé le représentant des constructeurs automobiles au Grand-Duché. Aux États-Unis, selon lui, les vendeurs de voitures ne se cantonnent pas à la vente pure et simple d’un véhicule, ils proposent des services en plus. «L’avenir, c’est de vendre une voiture avec un package de service», a-t-il dit. On peut imaginer par exemple dans ce paquet une extension de garantie et pourquoi pas une assurance. Si un concessionnaire propose plus de services, il est certain de voir la satisfaction de ses clients augmenter.

Objectif 95 grammes/km de CO2

Lors de cette conférence, il n’a pas seulement été question des éléments «perturbateurs» rencontrés par le milieu automobile. Guido Savi s’est penché sur le cadre pour le climat et l’énergie à l’horizon 2030 de la Commission européenne. Tous les états membres devront réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici cette date.

Une autre date intéresse plus particulièrement les constructeurs : le 1er janvier 2021. Les fabricants de voitures devront attendre un objectif de 95g/km d’émission de CO2 pour les autos et de 147g/km de CO2 pour les utilitaires légers. Après le scandale du Dieselgate, la Commission a introduit un nouveau test en laboratoire répondant au doux nom de WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicules Test Procedurte) servant à l’homologation des voitures et des utilitaires légers.

Son but, d’après le responsable de la Febiac Luxembourg étant d’obtenir des résultats «plus proches de la réalité». Le WLTP remplace depuis le mois dernier le test NEDC (New European Driving Cycle) pour les nouvelles homologations. En septembre 2018, il servira pour les nouvelles immatriculations. Ce nouveau test, apparemment plus exigent (en terme de cycles d’accélération, de vitesse (jusqu’à 140 km/h), de distance parcourue (23 kilomètres), mesure le CO2, le monoxide d’azote (NOx) et les particules en masse et en nombre.

Depuis quelques années, les motorisations alternatives (électrique, hydrogène, hybride) prennent de plus en plus de place sur le marché automobile. «Les motorisations alternatives sont liées à une évolution technologique. Il faut réduire la dépendance à l’énergie fossile», a soutenu Guido Savi. Les ventes des véhicules hybrides par exemple ont crû de plus de 25% entre 2015 et 2016. Selon le représentant des constructeurs, ces derniers adoptent une position «neutre» par rapport aux nouvelles motorisations car il faut que le consommateur ait le choix. Chaque motorisation présente des avantages particuliers et répond à des besoins.

Aude Forestier

Des chiffres sur le leasing automobile

Selon Gerry Wagner, le directeur général d’Arval Luxembourg, 44% des entreprises disposant d’une flotte d’au moins 50 véhicules évoquent la possibilité de développer cette solution de financement d’ici 2020.

À noter que 81% des firmes ont affirmé que le Dieselgate n’a eu aucun impact sur leur politique automobile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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