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Le moral des patrons luxembourgeois au beau fixe


Les patrons sont confiants concernant les six prochains mois. (archives Editpress)

La crise du coronavirus semble derrière nous et les chefs d’entreprises du pays sont optimistes concernant ces prochains mois.

Du 14 septembre au 4 octobre, la Chambre de Commerce a recueilli le sentiment de 677 dirigeants d’entreprises de 6 salariés et plus, représentatives de l’économie luxembourgeoise. Depuis le début de 2020, la crise sanitaire et économique embrume le paysage économique du Luxembourg et le moral des entreprises. Les deux éditions du Baromètre de l’Économie de l’année 2020 en étaient la preuve. L’enquête du printemps 2021, publiée en mai, indiquait quelques signes de reprise, qui semblent être confirmés par l’édition actuelle. Le moral des dirigeants est aujourd’hui plutôt au beau fixe tandis que les indicateurs de conjoncture pointent vers une reprise aussi bien en termes d’activité, d’emploi, de rentabilité, d’investissement, de confiance, ou encore d’exportations souligne la Chambre de Commerce.

Une hausse de l’activité est actuellement constatée dans plusieurs secteurs comme ceux relatifs à l’énergie et à l’environnement, le commerce, les services non financiers, la construction ou encore l’industrie. Au regard de cette enquête, l’Horeca reste le secteur qui pâtit le plus de la crise, et ce notamment en raison des restrictions sanitaires qui pèsent davantage sur leur activité. Le Baromètre est un indicateur de tendance obtenu par la moyenne de 7 indicateurs de conjoncture, à savoir l’activité des six derniers, celle des six prochains mois, l’emploi, la rentabilité, les investissements, et la confiance dans l’avenir de l’entreprise et de l’économie. Ce score synthétique – en hausse de 7,7 points par rapport à l’édition précédente – atteint son plus haut niveau depuis l’automne 2019 en s’établissant à 62,1.

Concernant l’emploi, les entreprises paraissent plutôt confiantes, puisque 30% d’entre elles envisagent d’augmenter leurs effectifs au cours des prochains mois contre 8% qui les réduiraient, soit une différence nette de 22%. Cette hausse est particulièrement importante dans les secteurs des services (financiers et non financiers) et de l’énergie/environnement (+33% à 38%).

LQ

Un commentaire

  1. salaire minima

    Le moral des salariés lui est en berne …

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