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[Luxemburgensia] Sous le signe de la grève de mars 1921


Lorsque la politique n’arrive plus à gérer les affaires courantes et les perspectives de la Cité, des mouvements populaires peuvent prendre la relève. Les théoriciens du marxisme (présents au Luxembourg) se sont posé la question de la «situation révolutionnaire» (selon Lénine «ceux d’en haut ne peuvent plus gouverner, alors que ceux d’en bas n’acceptent plus leur gouvernance»).

Il s’agira de ne plus appeler les populistes «citoyens inquiets», mais de dire clairement que d’aucuns préconisent l’avènement d’un État fasciste. La social-démocratie a malheureusement prêté maintes fois dans l’histoire du XXe siècle main-forte à la propagation d’idées réactionnaires. Au Luxembourg, une situation délicate a été déjouée par le conservatisme, en réglant la révolte de la famine après la Première Guerre mondiale in extremis par le triple référendum de 1919 [monarchie, Union économique, dynastie].

L’histoire ne se répétant jamais sous les mêmes signes, les prochaines crises politiques ne pourront plus se solutionner par référendum, surtout si la dynastie entend résoudre ses problèmes internes par un putsch (comme celui de 1856). Les syndicats luxembourgeois, qui sont considérés par certains dirigeants du LSAP comme organisations des retraités, sont actuellement à la recherche de leurs sources.

Jean Rhein (À suivre)

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