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L’idée d’un monument aux victimes civiles de 39-45, dont les malades mentaux


Le monument pourrait être érigé sur le parvis des droits de l'Homme à Paris. (Photo AFP)

L’historien Jean-Pierre Azéma propose d’ériger un monument dédié à la mémoire de toutes les victimes civiles en France pendant la seconde guerre mondiale, dont les « 45 000 malades mentaux morts de faim ».

Jean-Pierre Azéma, président du comité scientifique de la mission du 70e anniversaire de la seconde guerre mondiale, avait été chargé de dresser un état des connaissances sur le sort des malades mentaux pendant cette période, et de proposer des gestes mémoriels. Il estime préférable de « ne pas s’en tenir au drame vécu par les seuls malades mentaux » et de dédier un monument, qui pourrait s’élever sur le parvis des droits de l’Homme à Paris, à toutes les victimes civiles, « mortes de faim et de froid dans l’indifférence, durant l’occupation ».

« A l’entrée des hôpitaux psychiatriques qui furent en service durant la guerre serait également apposée une plaque rappelant que 45 000 malades mentaux sont morts de faim en France entre 1940 et 1945, ajoute l’historien. Enfin, une commémoration officielle de l’hécatombe pourrait se faire lors de la journée nationale des personnes en situation de handicap ».

Une pétition lancée en octobre 2013 par l’anthropologue Charles Gardou réclamait pour sa part la création d’un mémorial dédié aux personnes handicapées « victimes du régime nazi et de Vichy ». Adressée au président François Hollande en mai 2014, cette pétition a reçu le soutien d’une centaine de personnalités et 94 000 signatures, rappelle le rapport remis le 13 octobre aux secrétaires d’État Jean-Marc Todeschini (anciens combattants et Mémoire) et Ségolène Neuville (Personnes handicapées et lutte contre l’exclusion).

« Ses propositions doivent maintenant être partagées et discutées (…) afin de proposer au Président de la République les gestes qui permettront d’inscrire dans la mémoire nationale le souvenir de ces victimes trop longtemps oubliées », ont indiqué les deux ministres dans un communiqué.

AFP/A.P

2 plusieurs commentaires

  1. En pays socialiste, un malade mental est un opposant qui conteste la these du parti.
    Par exemple, si un dirigeant socialiste decide d’annoncer a la population qu’il a parle aux nuages et qu’il leur a interdit l’entree du territoire Français suite au nuage radioactif de Tchernobyl, et si un scientifique vient a contester la theorie du dirigeant socialiste et declare qu’il est impossible de parler aux nuages pour leur interdire le passage de la frontiere aeriennne au dessus du pays, et que les nuages contamines sont entres sur le territoire, c’est direction l’asile de fou pour le scientifique et non pour le dirigeant socialiste

  2. Dans l’URSS de Staline, les opposants les plus dangereux étaient internés dans des hôpitaux psychiatriques, puis déportés dans des camps de concentration en Sibérie. Robert Chardon, le maire de Venelles, dans les Bouches-du-Rhône, une commune d’environ 8.000 habitants proche d’Aix-en-Provence, a été hospitalisé d’office dans la journée du vendredi 15 mai 2015 après s’être prononcé sur Twitter pour « interdire le culte musulman en France ».

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