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[BGL Ligue] Le Progrès signe le Virtonais Alexis Lafon


Recrue de poids ? En tout cas, le pedigree d'Alexis Lafon semble bien l'indiquer. (Photo : DR)

Niederkorn a frappé, vendredi, un deuxième grand coup dans son recrutement offensif.

Les premières réactions ont été étonnées, vendredi, sur les réseaux sociaux, la plupart des intervenants belges se demandant avec emportement ce qu’allait faire un joueur de cette qualité dans le championnat luxembourgeois.

Au-delà de la condescendance de telles réactions, on ne peut pas s’empêcher de dire qu’Alexis Lafon, 30 ans, qui vient de se lier pour deux saisons (plus une troisième en option) au Progrès, possédait sur la table quatre offres de clubs de D1/B belge, l’échelon auquel évoluera cette saison Aurélien Joachim avec le Lierse.

Il avait dès lors beau jeu d’affirmer, vendredi, lors de sa présentation, avoir « choisi un projet », indiquant n’avoir pas prolongé en Gaume pour une « question de respect » : Virton n’est venu discuter avec lui que deux semaines avant la fin de la saison. Grosse erreur. Et ce n’est pas le Progrès qui s’en plaindra : c’est un sacré crack qui est annoncé.

Formé par Guy Roux, grand pote de Giroud

Auteur de deux belles saisons avec Virton (49 matches, 12 buts), Lafon avait passé auparavant une grande partie de sa carrière en National côté français (Red Star, Martigues où il a joué avec Olivier Cassan, Rouen, Créteil) s’imposant dans chacun de ses clubs.

Le garçon a l’avantage, surtout, de pouvoir jouer partout. Gaucher mais «pas pourri» avec son droit, il aime les couloirs mais peut jouer en soutien d’attaque. À Virton, Franck Defays le faisait jouer côté gauche.

Qu’en sera-t-il avec Fabien Tissot? Lafon l’a croisé en National deux ou trois fois. « Entendre son nom m’a conforté dans mon choix », affirme ce grand copain d’Olivier Giroud, avec lequel il a fréquenté les équipes de France jeunes.

D’origine anglo-saxonne (« ma mère est anglaise »), Lafon est un baroudeur. Né en région parisienne, il part vivre en Irlande quelques années dans son enfance, avant de revenir s’installer à Grenoble. Le foot l’y rattrape et il fera ses classes au centre de formation de l’AJ Auxerre. Le célébrissime Guy Roux y officie encore, mais ce chantre du 4-3-3 et de l’hyperspécialisation des ailiers a déjà commencé à mettre de l’eau dans son vin. « Je crois que ça lui a fait du mal », rigole Alexis Lafon. Mais au moins lui a-t-il été formé à plusieurs tâches offensives qu’il va pouvoir mettre au service du projet niederkornois : le top 3!

J. M.

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