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Variole du singe : le Luxembourg doit-il s’inquiéter ?


Un enfant malade de la variole du singe recevant un traitement en République centrafricaine. Photo AFP

Après la découverte de plusieurs cas de variole du singe dans des pays occidentaux dont la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, l’Espagne ou encore la Suède, les autorités sanitaires luxembourgeoises disent « surveiller de près la situation », même si aucun cas n’a, pour l’heure, été recensé dans le pays.

«Il s’agit pour le moment de sensibiliser à la propagation potentielle du virus de la variole du singe». Le ministère de la Santé se veut rassurant, dans son communiqué envoyé ce week-end aux médias luxembourgeois sur la situation épidémique liée à la variole du singe dans le pays.

Pour le moment «aucun cas» n’a été détecté au Luxembourg, assurent les autorités sanitaires, qui «surveillent de très près la situation avec les partenaires européens». La France, mais aussi l’Allemagne, l’Espagne ou encore la Suède ont recensé ces derniers jours des cas de variole du singe.

Qu’est-ce que c’est ?

La variole du singe ou « orthopoxvirose simienne » est une maladie rare dont le pathogène peut être transmis de l’animal à l’homme et inversement.

Ses symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux que l’on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, dorsales, au cours des cinq premiers jours. Puis apparaissent des éruptions cutanées, des lésions, des pustules et enfin des croûtes.

Quel traitement ?

Il n’existe pas de traitement pour cette maladie qui guérit en général spontanément et dont les symptômes durent de 14 à 21 jours.

Les cas graves se produisent plus fréquemment chez les enfants et sont liés à l’ampleur de l’exposition au virus, à l’état de santé du patient et à la gravité des complications.

Selon les épidémies, le taux de létalité a pu varier énormément, mais il est resté inférieur à 10% dans tous les cas documentés, principalement chez les jeunes enfants.

Les homosexuels davantage touchés ?

La transmission inter-humaine peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d’un sujet infecté ou d’objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d’un patient.

La plupart des cas récents dans les pays occidentaux ont été recensés parmi des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, a indiqué vendredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a indiqué vouloir faire la lumière sur la transmission du virus, notamment au sein de la communauté homosexuelle.

«Tout cas suspect et toute personne présentant des symptômes indiquant la variole du singe doit consulter le service national des maladies infectieuses du CHL et s’abstenir de toute activité sexuelle ou de tout autre type d’activité impliquant un contact étroit jusqu’à ce que la variole du singe soit exclue ou que l’infection soit résolue», avertit le ministère de la Santé luxembourgeois.

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