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[Sélection nationale] Ils repartent de Vilnius en patrons


Capitaine «Kiki» et ses gars ont quasiment tout maîtrisé, samedi à Vilnius. Photo : mélanie maps/sportspress.lu

Les Roud Léiwen ont fait le boulot contre la Lituanie (0-2), presque jamais dangereuse et en ayant démontré une supériorité technique et créative évidente.

Les bases d’une bonne campagne sont posées. Sur le synthétique de Vilnius, contre une équipe dure et laissée à son agressivité par un arbitre israélien assez permissif (et qui a potentiellement oublié deux pénalties aux Roud Léiwen), les hommes de Luc Holtz ont été solides derrière, patients devant et donc au rendez-vous de l’événement.

Avec un peu plus de précision et de concentration, ils auraient sans doute même survolé la première mi-temps sans se mettre en danger ponctuellement sur des pertes de balle à la construction. Sorti de deux corners bien bottés (avec une frappe d’Utkus au ras du poteau, 5e), c’est la seule façon qu’a eu la Lituanie de se montrer un peu dangereuse, avec une capacité de projection très rapide.

Mais la défense luxembourgeoise, sur ce point, a été intransigeante, remportant tous les duels qu’il fallait remporter aux abords de ou dans sa surface. Résultat : en 45 minutes, Anthony Moris n’a pas eu une vraie parade à effectuer.

Une seule parade à faire pour Moris

La production offensive des Roud Léiwen n’aura pas été grandiose non plus pendant la première demi-heure. Les Luxembourgeois ont beaucoup cherché la faille. Soit dans un bloc très haut pour l’empêcher de relancer et avec peu de mouvements pour offrir des solutions, soit dans un bloc très bas et très compact pour faire face au tiki-taka sauce Mondercange.

Les failles finiront quand même par se dévoiler. Sinani et tous ses coéquipiers réclameront une main sur un tir à la 30e. Puis sur une passe intelligente de Thill, Borges, seul au point de penalty, ne se couchera pas assez et visera au-dessus (40e). Avant que Sinani, en appui sur Borges au coeur de la surface, légèrement excentré, ne nettoie la lucarne d’un coup de canon (0-1, 44e).

La deuxième période ne sera jamais un stress non plus. Sorti d’une parade en or de Moris (la seule) au pied de son poteau devant Kruzikas (75e), il ne se sera rien passé de pus effrayant qu’un centre écarté par Carlson, de la tête, devant sa ligne (60e). De l’autre côté, il aura suffi de la percussion d’un Olesen dont l’entrée est à marquer d’une pierre blanche et d’un centre en retrait pour que Sinani, immense, finisse le boulot d’une roulette (pour mettre le gardien par terre) avant de conclure tranquillement, sur un ballon dévié (0-2, 78e).

Olesen puis Bohnert auraient pu encore alourdir le score. Cela ne parasite pas l’analyse : ils ont été très, très costauds.

De notre envoyé spécial à Vilnius, Julien Mollereau

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