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Les verts préfèrent travailler que batailler


Le coprésident Christian Kmiotek (chemise blanche) et les «têtes d'affiche» des verts attentifs lors du discours de Françoise Folmer, mardi soir. (photo: le Quotidien)

Les verts vont bien, ils ont un moral d’acier et une farouche volonté de travailler jusqu’au dernier jour de leur mandat au sein de cette majorité où ils estiment avoir fait leurs preuves.

Ne leur demandez pas à quelle coalition ils entendent participer le cas échéant. Christian Kmiotek, coprésident, ne se prononcera pas tant que les programmes des autres partis ne sont pas connus.

Il a voulu ouvrir et fermer la parenthèse, vite fait bien fait.

Les verts n’ont pas livré de scoop, leur bataille électorale se joue pour l’instant dans la réalisation du programme gouvernemental dans lequel les écolos s’y retrouvent.
Le coprésident Christian Kmiotek avertit déjà les troupes réunies aux Rotondes que le prochain programme pour les législatives reste à écrire «vu que celui de 2013 a été en grande partie réalisé».

«Nous proposerons des mesures concrètes et vertes qui feront du bien au pays!», lance un Christian Kmiotek enthousiaste. Le coprésident vante les qualités de son parti, travailleur, consensuel, visionnaire et humaniste.

Autant de «marques de fabrique» qui, au fil des ans, a forgé un parti politique arrivé jeune au pouvoir puisqu’il célèbre ses 35 ans cette année. «Notre ego n’est pas plus grand que notre parti», s’amuse-t-il à dire.

Avant lui, Françoise Folmer, coprésidente, avait, elle aussi, souligné «le courage» des candidats qui ont mené une belle campagne pour les élections communales. «Nous sommes les petits, mais nous sommes satisfaits du résultat obtenu puisque nous progressons de 3 % pour atteindre les 16 % sur le plan communal», rappelle-t-elle.

Le slogan «Les verts, ça marche!» a été bien perçu visiblement. «Le message est bien passé», dira Françoise Folmer en annonçant que le nombre d’adhérents a progressé. «Et cela motive, cela montre que le parti est dynamique», se réjouit la coprésidente en remerciant tous ceux qui ont œuvré pour que le parti atteigne ce score aux communales.

Elle a particulièrement souligné les résultats obtenus à Walferdange, à Steinfort ou encore à Strassen. «Il faut que nous soyons disponibles pour les communes et si vous avez des idées, des questions, n’hésitez pas!», lance-t-elle à la ronde. Au premier rang, Roberto Traversini se manifeste déjà pour répondre à toutes les sollicitations.

«Je donnerai son numéro de téléphone au micro plus tard», avertit non sans humour Françoise Folmer.

Défis relevés

Donc les verts sont renforcés sur le plan communal et sont «fiers», également de leurs représentants au niveau national, que ce soit au gouvernement ou à la Chambre des députés.

«Gambia (NDLR : la coalition gouvernementale aux couleurs du drapeau de la Gambie, rouge, bleu et vert) a réussi à moderniser le pays et à relever les défis du XXIe siècle», estime Françoise Folmer.

Elle est satisfaite de constater que «beaucoup de domaines» chers aux écologistes «ont évolué».

Cela étant dit, le parti a encore du pain sur la planche que ce soit au niveau des transports ou encore de la justice. «Cela fait 35 ans que nous travaillons et les 35 prochaines années, on aura encore besoin de nous», assure Françoise Folmer.

«Nous avons une vision claire du futur que nous voulons léguer à nos enfants, un futur où ils pourront bien vivre!», ajoutera Christian Kmiotek.

Geneviève Montaigu

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