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«Les citoyens peuvent compter sur le LSAP»


Les socialistes (Carlo Weber et Francine Closener au premier plan) témoignent du plaisir de travailler avec une équipe qu’ils disent dynamique et solidaire.

Les socialistes se veulent les garants de la solidarité à tous les étages. Vendredi, en tirant leur bilan annuel, les députés socialistes ont insisté sur le poids qu’ils ont représenté lors de cette difficile année.

Avant tout, il paraissait important aux yeux du président de la fraction, Yves Cruchten, d’appeler au micro le dernier venu parmi les députés socialistes, Carlo Weber. L’objectif ? Témoigner du plaisir de travailler au sein d’une fraction qui, depuis six mois, lui procure une réelle satisfaction.

Le chef de la fraction, lui-même à cette fonction depuis sept mois, reprend sa place pour ajouter que le plaisir est partagé avec les coprésidents du parti, Francine Closener et Dan Biancalana, tous deux députés également. Ce sera tout pour les réjouissances et l’appel à candidatures, à la veille d’échéances électorales.

L’année écoulée, que l’on espérait libérée de la crise sanitaire, a vu s’y greffer une guerre en Ukraine avec toutes les incertitudes qu’elle répand autour d’elle. Néanmoins, les socialistes sont fiers de la manière dont toutes ces secousses ont été appréhendées. «Les citoyens peuvent compter sur le LSAP», lance Yves Cruchten, avant d’énumérer toutes les mesures prises par le gouvernement, et soutenues par la fraction, qui ont pu enrayer la pandémie et ses effets sur les ménages et les entreprises.

La solidarité s’exprime à tous les étages et continuera à le faire autant que nécessaire, et autant que faire se peut, selon le député socialiste. Au lendemain d’un débat d’orientation sur la fiscalité, il sait que la marge de manœuvre est réduite, mais qu’il reste acceptable de procéder à certains allégements pour les ménages les plus vulnérables.

Si Yves Cruchten tient à insister sur ce point, c’est bien parce que la veille, lors du débat sur la fiscalité, tous les masques sont tombés. Alors, oui, tout respire la campagne électorale. Il assure, toutefois, que la législature n’est pas encore achevée et qu’il reste encore du travail à accomplir. Les allégements fiscaux en font partie.

L’heure étant au bilan, le président de la fraction a passé en revue la politique menée par les ministères que détiennent les socialistes, en plus de la gestion quotidienne de la crise sanitaire. L’accueil des 6 000 réfugiés ukrainiens, la reconnaissance de leur protection internationale temporaire et leur installation au Luxembourg en possession de tous leurs droits sociaux sont à mettre au compte du travail de Jean Asselborn, le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, et de Claude Haagen, le ministre de la Sécurité sociale, sans oublier Georges Engel, le ministre du Travail. Avant ce dernier, c’est Dan Kersch qui a occupé cette fonction et Yves Cruchten ne pouvait pas manquer de le mentionner pour souligner son action envers les travailleurs en temps de crise sanitaire.

La conférence sur l’avenir de l’Europe, éclipsée par les crises, fut pourtant un moment important, aux yeux du président de la fraction. Tout comme la réforme de la loi communale, emmenée par Taina Bofferding, la ministre de l’Intérieur. D’autres projets sont dans les tuyaux concernant le congé politique. Un projet de loi destiné à rendre la fonction de l’élu communal plus attractive.

Évidemment, tout un volet a été consacré à la santé avec la crise du covid et sa gestion par Paulette Lenert, la ministre de tutelle. La même est actuellement en train de ficeler un projet de loi, très attendu, sur les soins ambulatoires. Les socialistes ne veulent toujours pas entendre parler d’une quelconque privatisation du secteur de la santé, pour éviter un accès aux soins à deux vitesses.

Aider les entreprises

La tripartite consécutive à la crise énergétique est le résultat d’un consensus avec lequel peuvent vivre les socialistes. Yves Cruchten tient à rappeler que les termes de l’accord ne remettent pas en question le principe de l’indexation des salaires. Les socialistes regrettent que l’OGBL ne soit pas signataire.

Sur le plan économique, le ministre Franz Fayot prépare un projet de loi visant à aider les entreprises à franchir le cap de la transition énergétique. Il attend que la Commission européenne fixe un cadre pour pouvoir proposer des aides étatiques maximales aux entreprises.

Yves Cruchten l’affirme : si la situation sociale devait encore se détériorer d’ici à la fin de l’année, une nouvelle tripartite serait appelée pour trouver des solutions à la crise.

Quoi qu’il en soit et quoi qu’il en coûte, le président de la fraction lance un message clair aux électeurs : faites confiance au LSAP.

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