Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
D’après une nouvelle étude du Statec, après la Suisse et l’Allemagne, le Grand-Duché est le troisième pays d’Europe à verser le plus de rémunérations aux travailleurs frontaliers.
Si depuis de nombreuses années le Luxembourg a perdu de son attrait pour les travailleurs frontaliers, fatigués par les heures de transport et le rythme de vie, le pays reste tout de même très attractif pour nos voisins. D’après la dernière étude en date du Statec, le nombre de frontaliers entrants au Grand-Duché a connu une croissance moyenne de 3,8% par an entre 2005 et 2022. Et si cette croissance a été freinée suite à la pandémie, la reprise n’en a été que plus forte en 2021 (+ 4,3 %).
Avec 15,1 milliards d’euros versés à des travailleurs frontaliers en 2022, le Luxembourg est d’ailleurs à la troisième place des pays européens en termes de rémunérations transfrontalières, derrière la Suisse et l’Allemagne. Les français, représentant 53,6 % des 221 000 frontaliers, est le premier pays bénéficiaire même si ses ressortissants ne touchent en moyenne que 54 600 euros par an, soit environ 12 500 euros de moins que les Belges ou les Allemands. «Cette disparité s’explique par la « spécialisation » des frontaliers dans des secteurs se caractérisant par des différences en matière de salaire», précise le Statec.
Deux milliards d’euros entrants au Luxembourg
Mais certains résidents luxembourgeois traversent parfois eux aussi la frontière pour aller travailler. Selon le Statec, ils étaient 13 956 en 2022 et ont touché deux milliards d’euros de rémunération dans des pays limitrophes. A noter que 88,7 % d’entre eux travaillent en fait au Luxembourg mais pour des institutions européennes (BEI, Commission européenne…) ou internationales (Nato Support and Procurement Agency) formant des « pays » à part. Leurs salariés, bien que restant au Grand-Duché, sont donc considérés comme des frontaliers.
Affirmation erronée ou grossière dans cet article!
Les 15 milliards d’euros ne sont pas versés par LE LUXEMBOURG mais par des entreprises basées au Grand Duché qui se développent et s’enrichissent par le travail, l’engagement, les compétences et le dévouement de leur personnel dont les frontaliers. Des entreprises dont il faut rappeler qu’elle sont françaises pour plus de 60% d’entre elles! par des français
« Ne pas nommer les choses par leur nom participe du malheur du monde » écrivait CAMUS en son temps….dommage que le rédacteur de l’article ne l’ai pas lu!