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La légalisation du cannabis médical fait l’unanimité


Au bout de deux ans, un bilan devrait permettre d'évaluer le nombre de patients bénéficiaires et les indications des prescriptions. (illustration AFP)

Le projet de loi sur l’usage du cannabis à des fins médicales a été adopté à l’unanimité jeudi par les députés luxembourgeois.

Le texte propose une approche restrictive et prudente basée sur des faits médicaux. Il est prévu que les patients souffrant par exemple d’un cancer, de sclérose, de maladies neurodégénératives ou encore de maladies chroniques et douloureuses puissent avoir recours au cannabis pour soulager leurs souffrances. Le texte initial prévoyait que seuls des médecins spécialisés (comme ceux spécialisés pour les organes internes ou le traitement de la douleur, les oncologues ou encore les neurologues) puissent prescrire du cannabis médical aux patients.

Or, à la suite de l’avis du Conseil d’État, les députés ont décidé d’élargir le champ d’application à tous les médecins, y compris les généralistes, sous condition qu’ils aient suivi une formation spéciale. La mise à la disposition du patient devrait être réservée aux pharmacies des quatre hôpitaux du pays. Le Grand-Duché se fournira auprès de l’agence du cannabis du Canada. En Europe, seules l’Autriche et l’Allemagne disposent d’une agence du cannabis.

Le projet de loi prévoit un bilan au bout de deux ans. Ce bilan devrait permettre d’évaluer le nombre de patients bénéficiaires et les indications des prescriptions. Il devrait également permettre aux responsables politiques de voir si la liste des maladies peut être élargie. En effet, au cours des discussions, plusieurs députés étaient d’avis que la liste des maladies aurait pu en inclure d’autres, comme par exemple le VIH.

LQ

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