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Écoutes du SRE : une enquête sur la fuite a été ouverte


Le 18 mars dernier, le Tageblatt avait révélé que le SRE avait procédé pendant plus de trois semaines à des écoutes illégales. (Illustration : DR)

Le parquet a ouvert une seconde enquête sur les écoutes illégales pratiquées en début d’année par le Service de renseignement de l’État (SRE), selon une information diffusée mardi par la radio 100.7.

Le 18 mars dernier, le Tageblatt avait révélé que le SRE avait procédé pendant plus de trois semaines à des écoutes illégales. Dans un premier temps, le ministère d’État avait attribué ces écoutes à une erreur de procédure survenue au moment des fêtes de fin d’année, tout en précisant dans un communiqué que l’agent en charge des écoutes avait été muté. Quelques jours plus tard, le 23 mars, le parquet annonçait l’ouverture d’une enquête sur ces faits.

La directrice du SRE, Doris Woltz, semble par ailleurs déterminée à savoir qui a transmis ces informations au Tageblatt. Aussi a-t-elle porté plainte contre X pour violation du secret professionnel, convaincue que c’est un de ses agents qui est à l’origine des fuites.

Selon 100.7, l’affaire ne s’arrête pas là, la Commission de contrôle parlementaire du SRE voulant entendre, demain, le député ADR Gast Gybérien sur cette affaire. L’élu dit en effet avoir eu connaissance des écoutes illégales deux à trois semaines avant que l’information ne paraisse dans la presse. Il en aurait même fait part à la Commission parlementaire une semaine avant la révélation de l’affaire par le Tageblatt.

Toujours selon 100.7, le député a refusé de communiquer au Premier ministre le nom de son informateur. La radio publique indique qu’André Kemmer, un ancien du SREL, est depuis peu membre de l’ADR.

Le Quotidien

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