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Chambre : l’affaire Weidig est close


Tom Weidig. (photo archives LQ/Hervé Montaigu)

Le député de l’ADR, ayant menacé la semaine dernière le caricaturiste Carlo Schneider, a accepté de s’expliquer devant le président de la Chambre, Claude Wiseler. Si son comportement reste sans conséquence, le Parlement réfléchit à revoir son Code de déontologie.

La conférence des présidents a entendu, ce jeudi, le rapport du président Claude Wiseler (CSV), qui a rencontré, avec un de ses vice-présidents, Mars Di Bartolomeo (LSAP), l’élu de l’ADR, qui était, lui, accompagné par son président de parti et chef de fraction, Fred Keup.

On savait déjà avant cet entretien informel que le dérapage de Tom Weidig n’allait pas avoir de conséquences notables. Ses propos menaçants envers le caricaturiste Carlo Schneider («Dites-moi où vous habitez, alors quelqu’un pourra venir chez vous, et vous verrez comment c’est drôle d’être menacé») ont été lancés sur Facebook, et donc en dehors des murs du Parlement, où des règles plus strictes sont d’application en cas de comportement inadéquat d’un député.

«Mais il est bien que Tom Weidig ait accepté de rencontrer Claude Wiseler et Mars Di Bartolomeo, alors qu’il n’y avait pas d’obligation. Les deux côtés en sortent gagnants», estime Taina Bofferding, contactée par nos soins. La cheffe de fraction du LSAP a figuré parmi les premières personnes à réclamer des sanctions contre le député de l’ADR.

L’une des conclusions des échanges, jeudi, entre les leaders des sept partis représentés à la Chambre, est qu’une réflexion sera engagée pour revoir le Code de déontologie qui s’applique aux députés. «Le débat politique s’exporte de plus en plus sur les réseaux sociaux. Même en dehors des murs de la Chambre, il faut que les députés fassent preuve de respect, envers leurs collègues, mais aussi d’autres personnes. On ne peut pas séparer la sphère privée de la sphère publique. Un député a toujours l’obligation de se montrer exemplaire», développe Taina Bofferding.

En attendant, l’affaire Weidig est close. Il s’est dit «mal compris» après avoir dégainé contre Carlo Schneider, le tout dans le contexte du clash entre le ministre Léon Gloden et l’artiste Serge Tonnar, qui s’est, lui, trouvé en lien avec des actes de vandalisme contre le domicile du ministre des Affaires intérieures.

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