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[BGL Ligue] Seuil d’alerte maximal pour la Jeunesse


Besch a beau regarder vers le bas, il n’y a plus grand-monde en dessous…

Giflée à Mersch, la Vieille Dame est barragiste à deux journées de la fin de la phase aller. Et en général, les équipes en danger en hiver…

Mercredi soir, terrain compliqué, adversaire survolté… la Jeunesse est revenue fessée de Mersch (4-1) et dans une position inconfortable. Plus qu’inconfortable : humiliante et dangereuse. Désormais barragiste à la place du promu, le club le plus titré du pays va vivre sous une intense pression ces neuf prochains jours. Avant les fêtes, elle doit recevoir Pétange et visiter Rosport en vivant avec l’idée qu’en un succès, mercredi, à ses dépens, Mersch est passé d’un statut de barragiste à une 9e place à trois points seulement du cinquième. Mais l’hypothèse d’un redressement spectaculaire s’éloigne chaque semaine un peu plus.

C’est logique : en BGL Ligue, les Bianconeri en sont à neuf matches d’affilée sans succès (ils n’ont plus gagné depuis le 27 août au Racing) et cela ne leur était pas arrivé depuis 2019. C’était déjà alors, et de loin, sa pire série du siècle. Alors quand on est quatrième pire défense de l’élite et dixième attaque seulement, on a plutôt tendance à regarder vers le bas et se dire que Käerjeng, premier relégable, est seulement pointé à une unité.

33 % de chances d’en réchapper au mieux ?

Passer les fêtes sous la zone de flottaison, c’est rarement bon signe. Ce sont les cinq dernières saisons (complètes) qui le disent, mais cela, c’est sans surprise : les équipes qui sont barragistes ou relégables en hiver s’en sortent rarement au printemps. Depuis 2017, 66 à 75 % des trois ou quatre équipes (il y a eu une réforme due au covid et à l’accroissement de 14 à 16 du nombre d’équipes concernées par la descente en PH) concernées par les places 13 à 16 du classement, début décembre, s’y trouvaient encore fin mai. Cela limite grandement les chances de survie.

La saison passée toutefois, Rosport s’était extirpé de la nasse. Un an plus tôt, Hostert avait trouvé les ressources pour rallier les places pour un maintien direct… Bref, il y a moyen de s’en sortir, mais les exemples de sauvetage sont plus rares que ceux, fatals, qui envoient au mieux les équipes de la zone rouge de décembre en match couperet en mai. Il y a urgence pour la Vieille Dame.

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